Ali Mechiche, entraîneur de l'ESS, accompagné de Hassen Hamar et de deux joueurs, Raho et Djediat, avait tenu à 22h, à l'hôtel Ido Anfa, où l'Entente a élu domicile, une conférence de presse pendant laquelle il s'est longuement étalé sur cette nouvelle compétition et le match qui l'opposera aujourd'hui au Raja de Casablanca pour le compte de la demi-finale aller de la coupe des club champions de l'Unaf. “L'ESS est engagée cette saison sur cinq fronts, ce qui n'est pas du tout évident, eu égard à la grosse charge de travail, tout ce que cela implique comme éreintement pour les joueurs. Mais cela ne fait rien, on fait avec, car on compte honorer notre engagement jusqu'au bout. Cette Coupe de l'Unaf nous intéresse à plus d'un titre, on va jouer contre une équipe du Raja qui a un bon effectif et des joueurs de talent. Je l'ai supervisée contre Titouane, j'ai pu avoir une idée sur son jeu. Ce ne sera pas facile, car les Marocains sont difficiles à manier chez eux. On fera notre possible pour tenter de revenir à Sétif avec au moins un match nul, comme ça on gardera nos chances pour le retour. Nous avons des joueurs qui sont décidés à relever ce défi et prouver qu'il faut compter avec l'Entente cette saison sur tous les fronts. Il faut faire attention, car le Raja peut nous surprendre. Nous avons trouvé toutes les conditions ici à Casablanca, le séjour est excellent à tout point de vue”, dit d'emblée Mechiche qui place tout de même en priorité la Coupe de la CAF dans ses objectifs. “Le championnat vient de démarrer, nous aurons tout le temps de nous replacer et le jouer à fond. La Ligue des champions africaine sera entamée en mars 2010, l'Unaf c'est demain, mais la finale de la Coupe de la CAF arrive à grandes enjambées, elle reste pour moi notre objectif immédiat, car le match aller se jouera bientôt. Il faut qu'on en finisse avec cette compétition afin qu'on puisse se consacrer aux autres. Les nombreuses blessures de joueurs nous ont causé des problèmes au début de cette saison. Cela est dû à la saturation, car ils n'ont pas pu se reposer durant deux saisons. Mais je commence à les récupérer un par un. Maintenant, j'ai l'embarras du choix.” Commentant la non-convocation des quartes émigrés pour ce match, Mechiche explique : “Je refuse le mot émigré, car ce sont des Algériens à part entière. Pour revenir à votre question, j'ai ma propre conception sur le groupe, il est très difficile de venir et d'intégrer en un laps de temps une équipe championne d'Algérie qui, de surcroît, a gardé tout son effectif. Donc, il me fallait faire un choix, ce que j'ai fait en mon âme et conscience, même si avec cet effectif, j'ai du mal à dégager les 18. Croyez-moi, ce n'est pas facile de gérer un groupe pareil. Aujourd'hui, je me retrouve à gérer une équipe nationale avec les moyens d'un club, c'est ça la réalité de l'Entente d'aujourd'hui.”