Les occupants de la cité des 205-Logements, anciennement Aïn Meziane, dans les profondeurs de la ville de Tiaret commencent à perdre tout espoir à cause d'un cadre de vie pour le moins précaire. En effet, dans une correspondance adressée à l'ensemble des autorités locales, le comité de quartier a relaté la situation dramatique qu'ils vivent eux et leurprogéniture depuis des années. De la dégradation avancée de la chaussée à l'inexistence du réseau d'assainissement, en passant par le manque d'éclairage public, ces derniers montrent combien est toujours forte leur angoisse quotidienne. “Nous vivons un tel calvaire depuis 1995 quand nous avions bénéficié, dans le cadre social, de lots à bâtir non viabilisés et, hormis les nombreuses promesses jamais entérinées, aucune autorité ne s'est jamais inquiété du martyr dont nous souffrons”, est-il mentionné sur ce document. Plus loin, ces derniers mettent en exergue la saison hivernale durant laquelle leurs enfants trouvent tout le mal du monde à rejoindre les écoles tant la chaussée devient, durant les moments pluvieux, impraticable. Ce qui est si vrai quand on sait que cette route, au trafic pourtant important, se transforme en gadoue à la moindre goutte de pluie. Parlant de l'éclairage public, les riverains décrivent à quelle enseigne leurs tourments deviennent importants en faisant allusion, par ricochet, à l'éternelle menace de se faire agresser, cambrioler…dans le noir. Sur un autre volet, ces locataires considèrent à juste titre que l'environnement qui les entoure est loin de refléter les moments modernes que d'autres concitoyens vivent en ce début du troisième millénaires, nous dira l'un des citoyens qui y résident