Non, l'espoir n'est pas perdu. Au contraire. De passage à Cannes dans le cadre du Mipcom, Kiefer Sutherland a tenu à rassurer les fans de la série 24 Heures Chrono, dont une adaptation au cinéma est en projet depuis bientôt deux ans. Selon l'acteur américain, Billy Ray, le scénariste qui travaille sur le script du film, en aurait en effet quasiment terminé l'écriture. Ce qui explique ce retard, c'est la difficulté d'adapter le format d'une saison de la série en 2 heures de temps pour le film. En effet, le feuilleton est célèbre notamment pour son principe d'unité de temps : chaque saison se compose de vingt-quatre épisodes et est censée correspondre à vingt-quatre heures. Les faits se déroulent donc en temps réel ou presque, sachant qu'un épisode dure une quarantaine de minutes, à défaut d'une heure. Les multiples rebondissements et le suspense sont également des caractéristiques de 24. “Nous avons travaillé longuement et très dur ces deux dernières années sur un scénario, mais c'était en fait beaucoup plus dur (qu'on le pensait) de prendre cette idée d'une histoire racontée en 24 heures et de la condenser en deux heures”, reconnaît ainsi Kiefer Sutherland. Pour rappel, la série relate en temps réel les journées d'agents luttant contre diverses attaques terroristes aux Etats-Unis. Le personnage principal, Jack Bauer est chargé de poursuivre les terroristes et de remonter les réseaux souvent aidés par des taupes au sein des services spéciaux ou de l'administration. En même temps, l'acteur ne se roule pas les pouces en attendant d'enfiler à nouveau le costume de Jack Bauer. S'il est à Cannes cette semaine, c'est pour présenter la nouvelle série Touch de la chaîne américaine Fox, crééer par Tim Kring (Heroes). Kiefer Sutherland incarne Martin Bohm, un père veuf qui ne parvient pas à communiquer avec son fils de 11 ans, muet. Mais leur vie bascule quand Martin réalise que Jake possède un don extraordinaire : il peut voir des choses que personne d'autre ne voit ainsi que des connexions qui unissent des éléments apparemment sans lien les uns avec les autres. Jake communique, mais pas avec des mots : avec des chiffres, que Martin va devoir décrypter.
