M'KiRA (tizi ouzou) : Mise en service du gaz naturel à Tahachat Pas moins de trois cent soixante foyers ont bénéficié, avant-hier jeudi, du gaz naturel au village de Tahachat, relevant de la commune de M'kira, dans la région de Tizi Gheniff, une cinquantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou. C'est en présence des responsables de la direction de l'Energie et des Mines et de la Sonelgaz de la wilaya que le maire et le chef de daïra ont mis en service cette commodité tant attendue dans cette contrée où les habitants payaient cher la bonbonne de gaz. “C'est le premier tronçon du projet qui va toucher dans quelques jours deux autres villages à savoir Imaânden et le chef-lieu de commune Tighilt Bouguenni”, nous a confié le maire de M'kira. Et d'ajouter : “Nous avons donc encore à mettre en service environ cinq cents autres foyers”. Pour les prochains mois, les travaux du projet pour l'extension sur quatre-vingt kilomètres vers d'autres villages à savoir Bouhadj, Idouchouthène, Taka, Imlikchène et bien d'autres seront lancés. Nous avons appris que toute la commune sera alimentée d'ici la fin du plan quinquennal. Notons enfin que des retards ont été enregistrés à cause du relief accidenté pour faire passer la tuyauterie et les réseaux de distribution ainsi que le manque d'entreprises réalisatrices. Dans le même ordre d'idées, il est à souligner que la commune voisine Aït Yahia Moussa a bénéficié , elle aussi, de travaux sur plus de deux cents kilomètres pour alimenter tous les villages. Pour le moment, aucun foyer n'a cette commodité. O. Ghilès Insécurité au lycée des 140-Logts (Bouira) : Les professeurs en grève illimitée Les professeurs du lycée Boucherain-Mohamed, situé à la cité 140-Logts, sont en grève illimitée depuis mercredi. Pour eux, cette protestation vise à attirer l'attention de la tutelle sur l'insécurité qui règne au niveau de leur établissement. “Le premier responsable a été saisi depuis deux mois par le conseil de gestion et d'orientation de l'établissement, mais c'est le silence radio”, nous ont déclaré les professeurs rencontrés au lycée. Pour eux, “c'est un mépris de la part de la tutelle qui ne s'est pas inquiétée de nos conditions de travail”. Les professeurs nous ont fait part de plusieurs anomalies mettant en danger leur sécurité et entravant la bonne marche de l'établissement. Ayant ouvert ses portes durant l'année scolaire 2009/2010, ce lycée est toujours sans clôture. “Les bus de transport urbain stationnement devant l'entrée du lycée. Cet état de fait attire des attroupements sous les fenêtres des classes. Le brouhaha des discussions avec des mots déplacés sont au quotidien”, dénoncent-ils. La cité populaire au sein de laquelle est situé ce lycée compte en son sein des petits voyous qui s'adonnent au jet de pierres, brisant les fenêtres des classes non barreaudées. “Pendant que les élèves s'apprêtaient à s'installer en classe, une grosse pierre traversa la fenêtre. Heureusement qu'aucun élève n'a été touché”, témoigne un professeur. “Des jets de pierres sont monnaie courante lors des séances de sport”, ajoute notre interlocuteur. D'ailleurs c'est la goutte qui fait déborder le vase et fait régir le personnel pédagogique. Les dealers trouvent, la nuit, refuge dans la cour du lycée. L'économe du lycée ayant quitté son lieu de travail tard la nuit a eu la surprise de voir plusieurs personnes étrangères s'adonner aux boissons alcoolisées dans l'enceinte de l'établissement. Depuis il quitte tôt son bureau. Les protestataires exigent une prise en charge rapide de leurs doléances et le renforcement de la sécurité de leur lycée par des agents de sécurité et un surveillant général. A. DEBBACHE