Réagissant aux informations faisant état d'un chèque de 2 milliards de centimes qui serait en possession de Lazhar Hadj Aïssa, représentant le dû de ce dernier auprès de l'ESS, l'ex-président de la SSPA/ESS, Abdelhakim Serrar, a révélé hier dans une déclaration à Liberté que “ce n'est là qu'un chèque de garantie que nous avons effectivement remis à Hadj Aïssa il y a longtemps, mais il a été, entre temps, payé jusqu'au dernier centime". “Quand nous avons voulu récupérer ce chèque, une fois honoré, Hadj Aïssa a refusé de le restituer pour faire du chantage. Récemment, j'ai même envoyé un huissier de justice chez lui à Batna pour récupérer ce chèque, il n'était malheureusement pas chez lui ce jour-là", précise Serrar. “Tous les ordres de virement que le club a effectués sur le compte personnel de Hadj Aïssa sont mentionnés sur mon bilan, y compris les décharges qu'il a lui-même paraphées, attestant avoir empoché l'argent. En outre, nous avons déposé un dossier complet à la chambre de résolution des litiges de la FAF comprenant toutes les pièces justificatives", conclut Serrar. R. A.