Nassima Saboure est l'athlète de l'Asapc et de l'équipe nationale, qui a brillé lors des deux premières courses au 13e arathon des Dunes qui se tient dans la wilaya d'Adrar du 27 décembre au 2 janvier. Elle a pu décrocher la première place lors de deux étapes, en devançant sa coéquipière de la même équipe, Berkilate, de quelques secondes. Liberté : Apparemment, vous n'avez pas trouvé beaucoup de difficultés à imposer votre rythme lors des deux premières courses de ce marathon des Dunes ? N. Soumane : C'est la première fois que je participe au marathon des Dunes ; d'habitude, je prenais part au cross ; ma foi, je n'ai pas trouvé beaucoup de difficultés à gérer les deux courses pour décrocher, au final, la première place. Les athlètes de la Protection civile se sont bien préparés avant ce rendez-vous, n'est-ce-pas ? Nous nous sommes bien préparés, à Batna, avant le marathon des Dunes. D'ailleurs, les autres athlètes sont restés là-bas afin de se préparer pour le prochain championnat maghrébin. Cela explique, a priori, notre suprématie dans ce marathon. Il ne faut pas crier victoire du moment qu'il reste une ultime étape lundi... Effectivement, mais je pense que je suis sur la bonne voie pour arracher la première place au marathon des Dunes. En fait, j'ai pris un écart considérable sur mes poursuivantes, donc, je tâcherai de rééditer l'exploit ce lundi. On imagine que le dernier marathon international d'Alger, où vous avez décroché la première place, vous a motivée pour ce marathon des Dunes afin de rester sur la même dynamique de victoires ? Oui, surtout qu'à Alger, il y avait de la concurrence. J'ai souffert pour arracher la première place ; par contre, dans ce marathon des Dunes, je n'ai pas trouvé beaucoup de concurrence, donc j'ai géré la course comme je le voulais. C'est votre premier marathon dans le Sud algérien, comment avez-vous trouvé la région de Touat ? Franchement, j'étais ébahie par la beauté de cette région. J'ai couru tout en admirant la beauté des dunes et des palmeraies tout au long du parcours. Je tâcherai de ne pas rater les prochaines éditions, à commençer par celle de l'année prochaine dans la wilaya de Ouargla. Donc, dorénavant vous n'allez rater ce genre de marathons... Et comment ! Gagner cette course nous permet à la fois de jauger nos capacités dans un circuit différent et un climat différent aussi ; ajoutons à cela l'aspect touristique et culturel, parce que cala permet de connaître également plusieurs régions du Grand Sud algérien et aussi les différentes cultures de la population locale. Quelles sont vos prochaines échéances après ce marathon ? Il y aura le championnat maghrébin à Alger le 16 février prochain. Avec mon club, je dois prendre part à une course à Chlef et au championnat régional, juste après, au Caroubier. Un dernier mot pour conclure ? J'espère qu'il y aura de plus en plus de filles qui participent à ce genre de marathon, cela donnera sûrement un cachet particulier à la course.