Parmi l'effectif de la sélection nationale après sa qualification, le milieu de terrain de Bologne Saphir Taïder se dit prêt pour apporter le plus attendu face au Bénin et surtout impatient de découvrir le public algérien. Liberté : Comment vous sentez-vous auprès de vos nouveaux coéquipiers de la sélection d'Algérie ? Saphir Taïder : Depuis que j'ai intégré le stage, tout se passe bien. Je n'ai pas eu de problème d'intégration, mes coéquipiers étaient tous très accueillants. Je me sens à l'aise déjà. Vous êtes à votre première sélection, pensez-vous que cette préparation d'une semaine avant le Bénin sera suffisante pour trouver rapidement vos automatismes et la cohésion nécessaire sur le terrain ? C'est vrai que nous nous ne connaissons pas tous, mais sur le terrain le foot est simple, il faut d'abord se monter uni et s'entraider pour un meilleur rendement. Face au Bénin, nous essayerons de mettre tout cela en place, nous savons que ça sera une bataille assez difficile. C'est pour cette raison qu'on essaye de profiter au maximum de nos séances d'entraînement. Quel serait votre rôle dans cette confrontation face au Bénin ? Je suis sélectionné pour ce match, que ce soit sur le banc ou sur le terrain, je ferai de mon possible pour aider mes coéquipiers, c'est ce que j'ai toujours fait avec mon club. ça sera plus facile pour vous si le sélectionneur vous confiera le même poste où vous avez l'habitude de jouer à Bologne n'est-ce pas ? Comme je viens de vous le dire, je ne sais pas encore si je vais jouer ou pas. Maintenant c'est clair que si j'ai le même poste qu'à Bologne, cela me facilitera la tâche pour l'accomplir convenablement. Vous allez jouer pour la première fois contre une équipe africaine, un football différent de celui que vous avez l'habitude de voir, qu'est-ce que vous appréhendez avant ce match ? Je n'appréhende rien. Ça sera forcément un style différent mais ça reste toujours du football. Possible que j'aurai besoin de temps pour m'adapter au style africain mais cela ne m'empêchera pas de donner le maximum de moi-même et jouer pour mon équipe. Il y a toujours une pression particulière sur la sélection surtout lorsqu'elle joue à domicile, vous ressentez-vous cette ambiance particulière ? Oui j'ai discuté avec mes coéquipiers, je sais que qu'il y a une pression mais je pense qu'elle est plus positive que négative, puisqu'elle est motivante. Face au public algérien, ça sera une première pour moi, je ressens déjà quelque chose de particulier mais je répondrai plus clairement après le match. Le fait de jouer pour une qualification en Coupe du monde, ça vous motive ? Bien évidemment, le prochain Mondial est prévu au Brésil, le pays du football, ça reste un rêve pour chaque joueur d'y participer, et avec la sélection nationale d'Algérie, on va tout faire pour se qualifier, c'est notre objectif. Il y a un travail qu'il faut assurer avant, et c'est dans ce cadre la que nous sommes actuellement en préparation. Les Algériens attendent beaucoup de vous... J'espère pouvoir accomplir convenablement ma tâche. Après, comme je ne sais pas si je joue ou pas, mais si c'est le cas je me donnerai à fond. On a toujours dit que les nouveaux négocient leur titularisation avant leur venue en sélection, comment ça s'est passé pour vous ? Une chose est sûre, ce n'est pas le cas pour moi. J'ai discuté avec Halilhodzic avant ma venue en sélection et j'étais plus convaincu par le projet autour de l'équipe nationale d'Algérie, plus qu'autre chose. Moi je suis là pour donner à l'Algérie est non pas pour y recevoir. En Tunisie, on dit que vous avez choisi l'Algérie malgré une somme d'argent importante que la Fédération tunisienne vous a proposée ? Je ne sais pas, je n'ai pas entendu cela. Peut-être qu'on parle de ça dans les médias et moi je ne suis pas trop ce genre d'information. Je ne prête pas attention à ce que disent les Tunisiens et la presse. J'ai fait un choix et je ne regrette rien.