à titre comparatif, toute l'organisation d'un festival de la taille de Dimajazz avec ses stars ne coûte pas plus de 5 milliards de centimes. Déraisonnable, à moins que Cheb Farès ou Faouzi El-Hammi exigent un cachet de plus de 100 millions ! Le programme de l'édition "Layali Cirta" (nuits de Cirta) est calqué ou presque sur les festivals de Djamila (Sétif) et Timgad (Batna), du moins pour la venue des artistes étrangers invités par l'Office national de la culture et de l'information (ONCI), relevant du ministère de la Culture. La première partie de cette troisième édition débutera aujourd'hui au théâtre de verdure Mohamed-Ouchen, à Aïn El-Bey. Le directeur par intérim, M. Blikaz, a fait la présentation de l'événement, avant-hier, au cours d'une conférence de presse. Il signalera à cet effet que l'édition se fera en trois parties, du 26 juin au 24 août, et rappellera que l'idée a été lancée par l'actuel wali en 2010. M. Blikaz ne cachera pas son ambition de faire de Layali Cirta un festival permanent pour les prochaines années. En attendant de concrétiser ce projet, cette édition dépend directement des programmes organisés à Batna et Sétif, car mis à part la venue d'artistes étrangers, tels que Assi El-Hilani (Liban), Wafik Habib (Syrie), Desmod Foster (Jamaïque), Papa Dee (Trinidad et Tobago), Debu (Indonésie), Arken (Chine) et Baraka Blue (USA), les soirées seront animées par des artistes locaux, de Constantine et sa région pour la plupart. Embarrassé par une question d'une journaliste au sujet du budget qui sera alloué à cet événement, M. Blikaz annoncera le chiffre de dix milliards de centimes (sans compter le cachet des artistes étrangers payés par l'ONCI). Des millions de centimes pour attirer des artistes que sont cheb Farès, Fouaz la classe, Faouzi El-Hammi, le groupe Ouesfane de Constantine, cheb Farat ou Zineddine Boucheala, qui sont de Constantine, ce qui exclut d'ores et déjà la prise en charge du transport et de l'hébergement. Une somme colossale, d'autant plus que la programmation de la deuxième et la troisième parties de l'édition n'est pas encore connue et dépendra encore une fois des festivals de Timgad et Djemila. Pour justifier ce chiffre, M. Blikaz fera savoir que l'édition s'étalera sur deux mois et que les moyens techniques de la scène sont de dernière génération pour l'éclairage et la sonorisation. Des flyers et des affiches seront déployés également pour la promotion de l'événement. Questionné, un professionnel habitué à organiser de grands festivals nous expliquera pourtant que la location d'une salle, du personnel de sécurité et du matériel de sonorisation et d'éclairage – assisté par une équipe technique professionnelle étrangère – ne peut dépasser les 100 millions de centimes par soirée. A titre comparatif, toute l'organisation d'un festival de la taille de Dimajazz avec ses stars ne coûte pas plus de 5 milliards de centimes. Déraisonnable, à moins que cheb Farès ou Faouzi El-Hammi exigent un cachet de plus de 100 millions ! De plus, doté d'un tel budget, l'office communal traîne des dettes auprès des hôtels, de l'ONDA et des impôts, selon le directeur intérimaire. Par ailleurs, au sujet de la promotion de la culture à Constantine, M. Blikaz annoncera que le public aura rendez-vous en 2014 avec le one man show en février, le mois du théâtre en mars, le DZ World musique en mai, et ce, dans le but de préparer la population constantinoise à la manifestation culturelle arabe de 2015. D B. Nom Adresse email