Un enfant, âgé de 10 ans, originaire de Boumerdès, a réussi à s'échapper des mains de ses ravisseurs, quatre heures après son kidnapping. Il s'agit de Youcef S. enlevé lundi vers 12h, tout près de son domicile, sis au site des chalets de Tchina, par quatre personnes qui étaient à bord d'un véhicule Golf Volkswagen de couleur blanche. Selon son récit, les ravisseurs au nombre de quatre l'ont enveloppé dans un drap avant de prendre la fuite. "Quand ils arrivent à un barrage de la police ou de la gendarmerie, ils font baisser ma tête. Au total, j'ai compté cinq barrages de contrôle", raconte Youcef. Le collégien se souvient des prénoms de ses ravisseurs lors de leurs discussions. "Ils s'appellent Omar, Kamel Chassou et Amar. Ce sont tous des jeunes", ajoute Youcef. Sur les circonstances de sa fuite, il affirmera qu' "arrivés à Boudouaou El-Bahri, ils voulaient me transférer vers un autre véhicule mais j'ai mordu un des ravisseurs qui me tenant par les bras et je me suis enfui en courant". L'enfant a, ensuite, effectué une longue course de Boudouaou El-Bahri jusqu'à Boumerdès ville où il a trouvé refuge dans le jet d'eau situé à l'entrée de la ville avant d'être retrouvé quelques minutes plus tard par ses parents. Ce n'est que vers 15h qu'il a pu regagner son domicile où il a été accueilli par des centaines de personnes. Traumatisé, Youcef a été reçu en héros par la foule. Son père Redouane, fonctionnaire à la mosquée de Boumerdès encore sous le choc, ne comprend pas. "Je ne suis qu'un humble fonctionnaire et qui réside dans un chalet des sinistrés et je n'ai aucun problème avec les gens, alors pourquoi veut-on s'en prendre à mon fils", dit-il. Le père Redouane veut une enquête sérieuse de la gendarmerie sur cette opération de kidnapping. C'est aussi l'avis des voisins de Youcef qui exigent que toute la lumière soit faite sur cette affaire mais aussi sur l'insécurité qui règne dans ce site de chalets où les vols, soit des habitations ou des véhicules, sont devenus monnaie courante. M. T. Nom Adresse email