Les joueurs de l'équipe nationale n'arrivent toujours pas à digérer la défaite concédée dans les derniers instants de la partie face au Burkina Faso, qui a été favorisé par l'arbitrage scandaleux du Zambien Sikazwe. Ce dernier avait, pour rappel, offert un penalty imaginaire aux étalons qui leur a permis de reprendre l'avantage au score et par la même occasion achever la rencontre sur une victoire inespérée. Spécialistes et autres techniciens étaient unanimes à reconnaître que l'Algérie a été lésée dans cette rencontre. Même les joueurs de la sélection nationale étaient sous le choc. Ils avaient les traits tirés, et la colère était visible sur leur visage au moment où ils allaient rejoindre le bus qui les a transportés à l'hôtel Laïco, leur lieu d'hébergement à Ouagadougou. Les coéquipiers de Feghouli ne se sont pas attardés devant les médias à leur sortie du stade. Et ceux qui ont répondu aux questions de la presse ont affirmé que le Burkina Faso n'avait pas besoin du coup de pouce de l'arbitre pour gagner cette première manche. Mieux encore, le défenseur et capitaine des Verts, Madjid Bougherra, parle même d'un arbitre acheté. "C'est scandaleux. Ce n'est pas normal d'accorder un second penalty au Burkina, alors que les mains de Belkalem étaient collées à son corps, et en même temps fermer les yeux sur la faute commise sur Feghouli en pleine surface de réparation. Nous avons bien tenu face à des conditions climatiques très difficiles, nous avons réussi à marquer deux buts qui peuvent faire la différence au match retour. L'arbitre a tout fait pour nous faire perdre", a-t-il lâché. Et d'enchaîner : "Nous avons une revanche à prendre au match retour. L'important désormais est d'oublier cette défaite et de se concentrer sur le match retour qui sera décisif. Maintenant, il faut oublier ce match et penser à se qualifier en Algérie. Nous avons largement les moyens de battre cette équipe du Burkina Faso et donner de la joie au peuple algérien." Le milieu récupérateur de l'Inter de Milan, Saphir Taïder, abonde dans le même sens. Pour lui, les Verts ont été lésés. "Nous avons été battus par l'arbitre qui a offert un cadeau à notre adversaire. Sans lui, le Burkina Faso ne nous aurait jamais battus. Nous avons marqué deux buts. Et c'est le plus important. À nous de faire le jeu et de décrocher la qualification chez nous", a-t-il affirmé et d'ajouter : "Il y a de quoi espérer la qualification, surtout que le match retour se déroulera chez nous." Le milieu de terrain Hassan Yebda va plus loin. Pour lui, l'équipe nationale a été victime d'un coup fourré. "C'est un coup fourré de l'arbitre. Vous avez beau inscrire un but, mais difficile d'espérer meilleur résultat avec pareil arbitre", affirme-t-il. En tout cas, un sentiment général de frustration et d'injustice habite les joueurs de l'équipe nationale qui sont plus que jamais décidés à frapper fort au match retour et composter leur billet qualificatif au Mondial. D'ailleurs, sitôt rentrés à l'hôtel, ils ont passé en revue le match disputé face au Burkina Faso lors d'une réunion organisée entre eux. Ils ont promis de rectifier le tir et de sortir le grand jeu lors de la rencontre retour qui aura lieu le 19 novembre au stade Mustapha-Tchaker de Blida. N. T. Nom Adresse email