Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, a déploré que les discussions à Genève entre les représentants russes et américains n'aient pas permis de fixer une date pour la conférence de paix Genève II. La proposition de cette conférence internationale avait été avancée en mai conjointement par Washington et Moscou pour la mi-novembre. Le médiateur a insisté sur le fait que l'opposition syrienne devait venir avec une délégation crédible. "Les différentes composantes de l'opposition syrienne sont en contact les unes avec les autres, c'est une des choses qu'ils doivent décider", a-t-il expliqué en référence à leur participation et au choix d'une délégation pour cette conférence dont l'objet est de trouver une issue politique au conflit. La conférence doit avoir lieu "sans condition préalable", a-t-il précisé. Le but de mardi dans la capitale helvétique, à laquelle des représentants des autres pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que des pays frontaliers de la Syrie ont ensuite participé, était de faire avancer les préparatifs d'une conférence internationale sur la Syrie, malgré les désaccords de fond sur l'avenir politique de Bachar al-Assad ou la participation de l'Iran. Au sujet de l'Iran, Lakhdar Brahimi a affirmé que "les discussions n'étaient pas terminées". Pour l'ambassadeur international qui a fait un saut à Téhéran lors de son dernier périple en Syrie et ses voisins concernés par la crise syrienne, les Iraniens doivent être associés à la conférence. Moscou espère par la voix de son ministre des AE que Genève II se tiendra avant la fin de l'année, en décembre. D. B. Nom Adresse email