Hier, des candidats à l'épreuve du baccalauréat sont arrivés en retard aux salles d'examen. Policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont eu de la peine pour fluidifier la circulation et épuiser les eaux des écoles et autres habitations. Les dernières averses orageuses qui se sont abattues sur le nord du pays et les soulèvements de sable constatés dans le Grand-Sud ont causé d'énormes dégâts. Ce changement climatique aussi brusque et qui intervient à trois semaines seulement de l'entrée de la saison estivale, a, pourtant, été annoncé dans un bulletin météo spécial (BMS) rendu public par les services de l'Office national de météorologie. À Alger, les trémies ont complètement été inondées dès 2h du matin à cause des fortes averses. Dans certaines localités de la capitale, comme à Dergana, Chéraga, Rouiba, Bab El-Oued et Draria, les candidats au baccalauréat ont peiné pour arriver aux salles d'examen, alors que d'autres sont arrivés en retard à leurs épreuves. Et si à Alger la vie a tourné au ralenti, avec des embouteillages interminables à cause des inondations de la chaussée, ailleurs, en revanche, les pluies ont causé de sérieux sinistres. Les policiers, chargés de la voie publique, ont eu du mal à réguler et à fluidifier la circulation automobile par endroits, surtout que le périphérique sud d'Alger et La Moutonnière ont été quasiment fermés par le flux important de véhicules bloqués par les eaux et le manque de visibilité. Le bilan arrêté au début de l'après-midi, fait état d'importants dégâts dans plusieurs wilayas. Selon un bilan provisoire de la Protection civile, trois CEM ont carrément été inondés par les eaux pluviales. Hier, dans la commune de Temzrit, à Béjaïa, les mêmes services ont constaté des inondations dues aux pluies à l'intérieur du CEM Idarakene, alors que deux autres collèges, en l'occurrence le CEM Ibn-Khaldoun (Aïn Ousséra) et le CEM Hirache-Abdelaziz (commune Charef), dans la wilaya de Djelfa, ont, eux aussi, subi d'énormes dégâts suite aux infiltrations des eaux. Selon la même source, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir pour effectuer des opérations d'épuisement de ces eaux qui ont perturbé la scolarité des élèves. À Tizi Ouzou, plus exactement à Azeffoun, les eaux pluviales ont également fait des dégâts à l'intérieur du siège de la daïra, sachant que cette zone est très exposée aux vents forts qui ont soufflé sur le littoral. En outre, le centre-ville d'El-Kseur, à Béjaïa, et les trois cités El-Hadaïk, Ben-Tiba, Ben Souk El-Rahma, à Djelfa, ont été submergés par les pluies torrentielles qui ont duré toute la nuit et la matinée d'hier. En alerte maximale, les services de la Protection civile ont effectué plusieurs opérations pour venir en aide aux automobilistes en danger et ont assuré un service de proximité depuis l'annonce de ce BMS. Par ailleurs, et selon d'autres sources, le soulèvement du sable avec, en appoint, des vents qui soufflaient à 50 et 60 km/h a causé un ralentissement de l'activité de transport dans le Grand-Sud. Des convois bloqués par endroits ont été secourus par les services de sécurité qui ont déployé un dispositif spécifique afin de fluidifier la circulation ou encore assurer un service de proximité en nocturne en attendant une meilleure visibilité dans les wilayas du Sud algérien. Du reste, au moins 30 accidents de la circulation ont été enregistrés, hier, à travers les wilayas du Nord, où la chaussée glissante a causé, par endroits, des carambolages. F B Nom Adresse email