Pas moins de quatre sites connaîtront des travaux d'amélioration urbaine au niveau de la ville de Bechloul. Ainsi le centre-ville, la cité des 100logts, la cité des 64-Logts (Cnep/APC) les 30-Logts (cité CFPA) ont été retenus dans le programme AEP, assainissement et revêtements de voiries. Les citoyens ont à plusieurs reprises interpellé les autorités locales sur la situation critique de la commune et le manque de moyens alloués à cette localité. Afin de voir de visu l'état d'avancement des différents projets inscrits au niveau de cette région, Nacer Mâaski, wali de Bouira, a effectué lundi une visite d'inspection à Bechloul. Après avoir donné le coup d'envoi des examens du BEM, il s'est enquit de la situation générale du chef-lieu de la daïra. Une fiche technique relative aux projets inscrits dans le cadre des VRD a été présentée. Le chef de l'exécutif a ordonné le lancement de tous les travaux au début du mois de juillet : "Je veux que les travaux démarrent début juillet. Réglez-moi tous les problèmes administratifs. Relancez les consultations infructueuses. Ces travaux doivent s'achever avant l'hiver." La commune a bénéficié de l'affectation de l'ex-salle de soins comme extension du siège de la commune. D'ailleurs, actuellement, il accueille les bureaux de l'état civil après réhabilitation. Le logement est considéré comme l'une des priorités. La commune connaît un programme en cours de réalisation de 250 logements sous différentes formules (participatif aidé et public locatif). Le taux d'avancement est appréciable au vu du délai accordé aux entreprises réalisatrices ainsi que la qualité des travaux. Le marché couvert, d'une capacité de 25 places, est d'une grande importance pour cette commune qui a vu plusieurs baraques de fortunes, qui abritaient des commerces illicites, démolies. Le coût du marché est de 15 milliards et le taux d'avancement des travaux est estimé à 60%. Durant la visite, les citoyens ont exprimé au premier magistrat de la wilaya leurs préoccupations tel l'arrêt du train (ex-gare SNTF) afin de transporter les étudiants et les travailleurs vers la ville de Bouira. Le secteur de la santé, considéré comme le maillon faible, est l'une des priorités des habitants. Ce secteur, qui dispose d'une polyclinique, est en manque de moyens humains et matériels. Cet état de fait oblige les malades à se déplacer vers l'hôpital de Bouira, mais ce dernier n'est autre qu'un simple bureau de poste chargé du transfert des malades vers d'autres hôpitaux. A. D Nom Adresse email