Après avoir été un observateur averti à Annaba, Nedjar a pris officiellement les choses en main depuis samedi dernier. Cet ancien de la maison estime que son retour s'inscrit dans une certaine logique vu qu'il a répondu avant tout à un appel du cœur. “Je suis revenu au CSC comme quelqu'un qui revient chez lui, toujours comme n'importe quel entraîneur qui est lié à son club. Le CSC est une partie de ma vie.” Considéré comme l'homme de la situation, Nedjar estime que le challenge est dans ses cordes, à savoir le maintien. “Je sais que si les choses avaient été meilleures on aurait fait appel à moi. Mais je trouve que le maintien est possible et on peut facilement l'atteindre à condition de travailler dur, mais surtout de retrouver l'état d'esprit qui caractérise le CSC.” En effet c'était la première constatation du coach à Annaba, à savoir un groupe qui a perdu toute envie et cette “rage” qui a de tout temps caractérisé le CSC. “Croyez-moi cela va changer. Je ne tolérerai plus les écarts de conduite. Moi, c'est le groupe qui compte avant tout, les remplaçants sont aussi importants que les titulaires. Tout le monde doit se serrer les coudes pour faire avancer les choses”, nous dit-il. L'autre constatation de Nedjar, c'est l'absence de communication sur le terrain. Ce qui explique la désorganisation dans le jeu, d'où la nécessité de rétablir celle-ci. “Je trouve inadmissible qu'on ne se parle pas sur le terrain. Croyez-moi, cela va changer, tout le monde doit se sentir concerné et il doit y avoir entente entre les joueurs ; on doit retrouver notre âme de guerrier.” S. H.