Selon certains “observateurs”, ce que nous sommes en train de “vivre” aujourd'hui en Algérie n'est qu'un “épiphénomène”. Une guerre sans merci serait livrée par les bouquets aux fabriquants asiatiques de terminaux et aux pirates, dont les champions sont généralement d'Europe de l'Est. Il faut savoir qu'il existe une alliance stratégique entre certains fabricants et les pirates, laquelle tient dans un simple exercice mathématique : plus les systèmes de cryptage sont contrecarrés, mieux les terminaux libres sont écoulés ; les hackers reçoivent un soutien sans failles des fabricants, y compris de grasses “rémunérations”. Or, avec son nouveau système de cryptage, TPS vient de remporter (jusqu'ici) une fulgurante victoire sur eux. Mais, à en croire la presse spécialisée, les ambitions du bouquet français semblent se situer au-delà de la “sécurisation” de ses services. “Prétextant” le piratage et le mauvais fonctionnement de certaines marques de décodeurs, l'opérateur propose à ses clients de renoncer aux terminaux libres pour les terminaux dont TPS est propriétaire (commandés au constructeur Sagem), à coups d'offres tarifaires séduisantes. Tout en compliquant la comptabilité de ses cartes avec les terminaux libres. Le but est de “réduire le parc de terminaux libres à une peau de chagrin”, prévient le magazine spécialisé Télésatellite. TPS jouerait selon ce raisonnement à un “drôle de jeu, un jeu dangereux pour le marché des terminaux à la vente et la libre concurrence”, conclut le magazine. D. B.