La journée de jeudi a été tragique dans la wilaya de Laghouat. Pour cause, trois accidents de la route ont été enregistrés occasionnant 5 morts et 9 blessés. L'accident qui s'est produit aux environs de 13h sur la RN23 entre Aflou et Laghouat, au lieudit Hamda, suite à une collision entre un camion et un véhicule léger, a fait 2 morts sur le coup. Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l'hôpital Ahmida-Benadjila au chef-lieu de wilaya. Un deuxième accident est survenu sur la RN1, aux environs de 20h, au niveau de l'embranchement menant vers la localité de Hassi-Dellâa, au sud de Laghouat, suite à une collision entre un camion et un véhicule touristique, qui a fait 3 morts d'une même famille : le père, son épouse, et un de leurs quatre enfants. Les trois autres enfants ont été blessés. Les victimes ont été transférées à l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Bellil, à quelque 90 kilomètres au sud de Laghouat. Par ailleurs, un troisième accident faisant deux blessés a été enregistré sur la RN47 reliant la daïra de Brida et Aflou, au nord de Laghouat. Par ailleurs, la tension est montée d'un cran avant-hier (jeudi) à Benyounes, un village situé sur la RN24, à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Zemmouri à l'est de Boumerdès où les villageois ont procédé à la fermeture de la RN24 suite à la mort d'un enfant de 5 ans renversé par un véhicule de marque Audi. Certains manifestants en colère n'ont pas hésité à incendier le véhicule du conducteur. Selon une source locale, il était 11h30 lorsque le père de la victime, voulant traverser la route en tenant son fils par la main, est surpris par l'Audi qui percute de plein fouet l'enfant, laissant son père dans un état de choc indescriptible. Des témoins affirment que le véhicule roulait trop vite mais les habitants n'ont pas ménagé l'APC, lui reprochant de ne pas avoir installé les ralentisseurs qu'ils ont réclamés depuis plusieurs mois. La gendarmerie de Zemmouri a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident qui a endeuillé toute la population de la commune. BOUHAMAM AREZKI/Nacer Zerrouki