À partir de juillet, les 150 000 retraités de la wilaya d'Oran pourront retirer leur pension de retraite de n'importe quelle banque de leur choix. À partir de juillet, les 150 000 retraités de la wilaya d'Oran pourront retirer leur pension de retraite de n'importe quelle banque de leur choix, "il suffit de déposer un chèque de banque barré de leur compte bancaire au guichet d'accueil de la CNR et l'opération se déroule automatiquement de n'importe quelle banque (privée ou publique) où leur compte est domicilié. Il faut préciser que le retraité a le choix du mode de virement CCP ou bancaire, et la date du 22 de chaque mois est applicable pour les deux modes de virement", affirme le directeur de la CNR d'Oran, Kada Bakour. Auparavant, la CNR exigeait un compte courant postal pour le virement des pensions de retraite. Face à la pression sur les agences postales où les files d'attente et les pénuries de liquidités sont devenues insupportables, la CNR tente de faciliter la tâche à ses clients. "Pour le moment, 92% de nos 150 000 clients utilisent le CCP, et les 8% les mandats lettres pour les petites pensions. Désormais, ils ont le choix entre poste et banque", confie un cadre financier. Cependant, les 30 agents de la CNR qui traitent 4000 dossiers par mois, entre nouveaux dossiers et révisions, ont une charge de travail très importante, d'où la nécessité d'ouvrir une deuxième caisse à Oran. "La CNR d'Oran est la plus importante à l'échelle nationale. Alors que le nombre de retraités ne dépasse pas 60 000 clients dans presque toutes les caisses CNR des 48 wilayas du pays, la caisse d'Oran compte 150 000 retraités. Alger compte 4 caisses, alors qu'Oran subit une pression terrible dans une infrastructure où l'espace est limité", avoue un cadre de la CNR. Malgré les difficultés, la salle d'accueil que nous avons visitée a été rénovée et dotée de toutes les commodités (même une machine à café). "Nos clients sont des personnes âgées, souvent malades. Ils ont besoin d'une prise en charge très particulière", explique un agent d'accueil. Aujourd'hui, les yeux sont braqués sur les autorités locales pour bénéficier d'une assiette de terrain ou d'une infrastructure publique à rénover pour ouvrir une deuxième caisse. N. B.