Avec un taux de réussite de plus de 51% au baccalauréat à Oran, les craintes de se retrouver avec des amphithéâtres bondés va certainement se vérifier dès cette mi-septembre, avec la rentrée universitaire 2015-2016. Les deux universités d'Oran, celle des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf (Usto) et d'Es-Sénia avec son pôle de Belgaïd, vont accueillir un nombre record de nouveaux inscrits. Si à l'université d'Es-Sénia Oran 1, avec le département de médecine, il y a 4 382 nouveaux bacheliers inscrits, Oran 2, le pôle Belgaïd a atteint le nombre très conséquent de 6 609 nouveaux inscrits. Ce pôle universitaire est particulièrement sollicité par les bacheliers section littéraire, puisque les départements de droit, des sciences commerciales, des sciences économiques s'y trouvent. À l'Usto, le nombre record de bacheliers inscrits est aussi la marque de cette rentrée universitaire puisqu'ils sont 5 541 à avoir choisi cette faculté. Une augmentation de nouvelles inscriptions de l'ordre de 51%, apprend-on encore. L'Usto, au fil du temps, ne cesse de prendre de l'ampleur avec des domaines d'enseignement, eux aussi, de plus en plus prisés par les futurs diplômés. Ce sont cinq grands domaines d'enseignement et de recherche qui sont prévus pour cette année universitaire, comme par exemple les sciences et technologie majoritairement choisis par les nouveaux bacheliers au nombre de 2 522 inscrits dans cette spécialité, mathématiques et informatique avec seulement 278 nouveaux étudiants et l'architecture qui en comptera 358. Pour cette faculté, la rentrée universitaire va être marquée par la poursuite des cours de l'exercice passé. Les grèves des étudiants d'architecture ont grandement perturbé l'année écoulée qui n'a pas été validée. En termes d'encadrement, pour les 7 facultés et les 22 départements de l'Usto, il y aura 883 enseignants-chercheurs dont 30% de rang magistral avec une prévision du recrutement de 44 enseignants. Par ailleurs, il est à signaler que les aménagements du système LMD, bien réels depuis deux ans, avec la réintroduction des troncs communs et le retour aux programmes nationaux au lieu des offres de formation éparses pour chaque faculté, auront pour effet de limiter les déficits d'encadrement et d'unifier les diplômes délivrés à l'échelle nationale. En attendant la conférence d'évaluation nationale prévue pour la fin de l'année. D. L