La rentrée scolaire à Bouira ne s'est pas déroulée sous les meilleurs auspices. Ainsi, depuis la mi-septembre, de nombreux "couacs" ont été relevés dans plusieurs établissements. Dans le but de dénoncer cette situation, le bureau de wilaya de la Conseil national des professeurs et enseignants du technique-élargi (Cnapeste) a tenu, mercredi dernier, un conseil de wilaya dans lequel il a énuméré les "carences". Dans un communiqué, dont une copie nous a été remise par M. Djamel Benyoucef, coordinateur dudit syndicat à Bouira, il a été fait état des retards des travaux au niveau de nombreux établissements, à l'instar du CEM Kamal-Joumblatt et du lycée El-Amjad-Abdelmalek, dans la commune d'Aïn Bessem, le primaire Sassi-Achour, sis à la commune de M'Chedallah, le lycée d'Ath Mensour et celui d'Ahmed-El-Ghazali, de Sour El Ghozlane. Le Cnapeste de Bouira dénonce "vigoureusement" ces perturbations et interpelle la direction de l'éducation afin d'intervenir pour y mettre un terme dans les plus brefs délais. Pis encore, les auteurs de ce communiqué notent le fait que dans certains établissements (le CEM Mouloud-Kacem-Naït-Belckacem, le CEM de la commune de Ridane et celui de Sour El-Ghozlane) "L'action syndicale est entravée", est-il mentionné. Dans le même sillage, le Cnapeste souligne le fait que les autorités concernées maintiennent "le gel des indemnités financières pour les enseignants ayant terminé leur formation avant juin 2012", mais aussi le retard dans "la mise en œuvre des décisions d'intégration et de promotion concernant les professeurs ayant achevé leur formation en décembre 2012". En outre, ce syndicat, qui n'hésite pas à monter au front et même engager un véritable bras de fer avec la tutelle -grève de l'an dernier-, attire l'attention des responsables de l'académie de Bouira sur la "nécessité" de renouer le dialogue avec leur syndicat, lequel est, selon ledit communiqué, "un partenaire incontournable" dans le secteur de l'éducation nationale. Enfin, les signataires font endosser "l'entière responsabilité" d'éventuelles actions de protestation au DE de Bouira si ce dernier ne prête pas une "oreille attentive" aux doléances exposées. R .B.