BEJAIA : Un réseau de trafic de stupéfiants démantelé La brigade de lutte contre les stupéfiants de la police judiciaire de Béjaïa a démantelé un réseau de trafic de drogue composé de 10 membres dont une femme de 37 ans, a-t-on appris de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Les mis en cause, qui activaient à la cité Oudali, ont été pris en possession de 52,7 g de kif traité lors d'une descente policière sur les lieux. La suite de l'enquête a permis aux policiers de saisir 217 g de kif sous forme de barrette, dissimulés au domicile de la jeune femme résidant à la cité ex-Soumari, un ancien bidonville, qui reçoit de nouveaux "résidents" après chaque opération de recasement. Des téléphones portables, des couteaux et une somme d'argent estimée à 147 700 dinars ont été également saisis par les enquêteurs. Présentés devant le parquet de Béjaïa, cinq éléments du groupe ont été placés en détention provisoire alors que les cinq autres ont été placés sous contrôle judiciaire pour détention et commercialisation de drogue, recèle et détention d'armes blanches. H. Kabir Les agents de sécurité de la société de gardiennage Amine-Garde en grève : "On refuse de se taire !" Plusieurs dizaines d'agents de sécurité travaillant pour le compte de la société de gardiennage Amine-garde, laquelle active pour le compte de la Compagnie générale de construction (COGC), au niveau des chantiers chapeautés par l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), à l'échelle de la wilaya de Bouira, ont entamé, dans la matinée d'hier, un mouvement de protestation. Selon ces agents de sécurité, leurs conditions socio économiques sont "déplorables", et par cette action, ils interpellent les autorités concernées afin qu'elles interviennent "en urgence". Dans une requête dont une copie nous a été remise, ces travailleurs réclament, entre autres, le versement des primes qui sont d'après les requérants "gelées" depuis plus de deux ans, l'autorisation du port d'arme, l'établissement de contrats de travail en bonne et due forme, l'application des dispositions relatives à la suppression de l'article 87 bis, etc. "Nous travaillons dans des conditions déplorables, et en plus de cela, on touche une paie de misère", dira un des agents grévistes. Un autre lui emboîtera le pas en lâchant : "Avec 16 400 DA mensuel, que peut-on faire? On est comme des chiens, nous n'avons aucun droit, mis à part celui de nous taire et subir les humiliations au quotidien." Interrogés à ce propos s'ils ont pris attache avec leur employeur afin de lui exposer leurs doléances, ces agents diront unanimement : "La société de gardiennage est au courant de nos exigences, mais elle applique la politique de l'autruche. Ils espèrent qu'on va se taire, mais ils se trompent. Nos droits, on les obtiendra coûte que coûte", ont-ils conclu. RAMDANE B.