Selon l'enquête préliminaire, le sinistre a été causé à la suite d'une violente collision frontale entre un semi-remorque et un minibus de transport de voyageurs assurant la liaison Moghrar-Aïn Sefra, à bord duquel se trouvaient 13 passagers, et qui, malheureusement, sont tous décédés. Treize morts et deux blessés, tel est le bilan d'un violent accident de la circulation qui s'est produit, jeudi dernier, au lieudit Draâ Essaâ, à une quinzaine de kilomètres de la commune de Moghrar, en allant vers Aïn-Sefra, dans la wilaya de Naâma. Selon l'enquête préliminaire de la Gendarmerie nationale, ce sinistre a été causé à la suite d'une violente collision frontale entre un camion semi-remorque et un minibus de transport de voyageurs assurant la liaison Moghrar-Aïn Sefra, à bord duquel se trouvaient 13 passagers, et qui, malheureusement, sont tous décédés. Les corps des victimes, dont sept hommes, cinq femmes et une fillette, ont été déposés à la morgue de l'hôpital Mohamed- Boudiaf d'Aïn-Sefra, où ont été également soignés les deux blessés, dont l'état n'est pas jugé grave. L'une des victimes a déjà quitté l'hôpital après avoir reçu les soins nécessaires, selon une source médicale au niveau de cet établissement de santé. Il faut noter que les services de la Protection civile ont mobilisé dix véhicules, entre ambulances et camions de lutte anti-incendie, pour les opérations de secours sur les lieux où se sont également rendues les autorités de la wilaya de Naâma pour s'enquérir des conditions d'intervention. Aussi, les services de la Gendarmerie nationale ont, de leur côté, ouvert une enquête pour déterminer avec précision les circonstances de ce drame, d'autant que ce lieudit ne figure pas parmi les points noirs. En revanche, l'axe routier de la RN6 enregistre régulièrement de violents accidents, notamment causés par les transports en commun. La semaine dernière, parmi les 1 097 accidents enregistrés dans le pays, plus de 30% des sinistres se sont produits dans cette région, à savoir Laghouat, Djelfa, Naâma et El-Bayadh, faisant 43 morts et 1 355 blessés. Ainsi, quatre personnes sont mortes et 35 autres ont été blessées à la suite du renversement d'un bus de voyageurs sur la RN1, à Hassi-R'mel (Laghouat). Cela étant dit, les accidents de la circulation où sont impliqués les transports en commun se multiplient. Il y a dix jours, vingt-deux écoliers se rendant à l'école à bord d'un bus scolaire ont été blessés à la suite du dérapage dudit véhicule près du lieudit Tanout, dans la commune d'Aïn Azel (sud de Sétif). Malgré les mesures préventives et répressives prises par les pouvoirs publics, le déploiement des véhicules banalisés et des radars sur nos routes, les transports en commun continuent de semer la mort. Pour rappel, un décret exécutif, publié il y a un mois au journal officiel, a limité les vitesses pour les transports de voyageurs et de marchandises, les camions à gros tonnage et les semi-remorques. Mais avec la courbe ascendante des sinistres, ces trois dernières semaines, on s'interroge pourquoi les pouvoirs publics ne veillent pas à son application. FARID BELGACEM