Les Sétifiens se sont fait peur avant-hier, à l'occasion des 1/16 de finale retour de la LDC face à l'Etoile du Congo. "On avait bien débuté le match. On menait par deux buts à zéro. Toutefois, il y a eu ce relâchement incompréhensif de mes joueurs qui nous a coûté cher, puisque les Congolais ont réussi à égaliser. À la mi-temps, j'ai donné quelques consignes à mes joueurs, notamment pour les attaquants qui sont revenus très fort dans le match en mettant rapidement deux buts. Certes, ce fut difficile comme on l'attendait, mais dans l'ensemble, je dirais que notre qualification est amplement méritée", a confié le coach Alain Geiger à la fin du match avant d'ajouter sur son prochain adversaire en 1/8 de finale, en l'occurrence El-Merrikh du Soudan : "Au prochain tour, nous allons jouer une équipe plus forte, à savoir El-Merrikh du Soudan, qui a une grande expérience continentale par rapport à l'équipe congolaise. Nous avons tracé comme objectif d'aller à la phase des poules. Ça sera difficile. Il faudra bien travailler pour préparer cette double confrontation. On aura également besoin de nos fans pour passer ce cap. Nous allons faire de notre mieux pour bien préparer ces deux matches et tenter d'arracher notre qualification au prochain tour de cette compétition." Le technicien helvète a déjà mis le cap avec ses joueurs sur le prochain rendez-vous du championnat, dans le cadre de la 23e journée face à l'ASMO, programmé pour samedi au stade du 8-Mai-1945 de Sétif. Une rencontre où les gars des Hauts Plateaux doivent vaincre pour éviter de se compliquer la vie au classement et quitter la zone des relégables qui commence à se faire réellement sentir. Notons que le président Hamar a eu un bref entretien avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, en marge de la rencontre, où il a laissé entendre qu'il envisage sérieusement de quitter l'ESS suite à la grosse pression qu'il subit, depuis l'élimination en Coupe d'Algérie, de la part des supporters qui ne l'ont pas épargné en lui faisant entendre des vertes et des pas mûres. Farès Rouibah