Le énième match nul concédé at home face à la formation de la JS Saoura, vendredi dernier, pourrait coûter cher lors du décompte final. En effet, ce résultat a fait rentrer de plain-pied la formation constantinoise dans la zone rouge. Si la qualification face au club nigérian de Nassawra en coupe de la CAF a permis au CSC de gagner en confiance, en revanche cela ne lui a pas permis de chasser définitivement le spectre de la relégation. Désormais, les Sanafir doivent cravacher dur pour s'en sortir, au vu du calendrier démentiel qui les attend : ils vont recevoir l'ASM Oran, le DRB Tadjenant et le NA Hussein Dey, contre trois déplacements chez l'USM Blida, le MC Alger et le RC Arba). Devant cette situation, les dirigeants ne donnent pas l'impression d'être inquiétés. La preuve, chacun essaye de se positionner et faire les yeux doux au prochain repreneur, en l'occurrence la firme pétrolière ENTP, pour briguer un poste de responsabilité. D'ailleurs, un incident s'est produit à la résidence du wali de Constantine, lors de la remise d'un chèque d'encouragement d'une valeur d'un milliard de centimes au club, où l'on avait vu le représentant de Tassili, Boudida, avec l'un des dirigeants du CSC, en l'occurrence Chenni, jouer des coudes pour être présenté comme seul "responsable", suscitant ainsi une grande gêne chez le premier responsable de la wilaya. La déclaration du manager du club, Amroune, seul dirigeant présent au stade, n'a pas manqué de jeter de l'huile sur le feu. Il a accusé à la fin de la rencontre ouvertement l'un des actionnaires du club, en l'occurrence Chenni, d'être derrière la déstabilisation de l'équipe avec ses déclarations irréfléchies aux joueurs. Le coach, qui est également dans le collimateur des supporters et des dirigeants, n'est pas exempt de tout reproche, notamment le choix du onze. L'on parle même de forcing du clan des "émigrés" pour jouer titulaires quelle que soit leur forme. D'ailleurs, certains joueurs, à l'image du gardien Ghoul, auteur de prestations remarquables lors des quatre dernières rencontres, était hors de lui et a manifesté sa colère à l'annonce de la composition, n'hésitant pas à fustiger son entraîneur. Idem pour Cheklam qui, lui, n'a pas accepté son statut de remplaçant après une bonne prestation en coupe d'Afrique. Le coach tente du reste de minimiser la situation concernant le choix des joueurs. L'important pour lui est de bien négocier la prochaine sortie face à l'USMB. Adlane R.