L'Académie des génies de Jijel a organisé, vendredi et samedi, le 2e tournoi de wilaya qui a eu lieu à l'hôtel Emeraude à Tassoust. À cet effet, 346 participants âgés entre 5 et 13 ans ont pris part à ce tournoi qui consiste à résoudre plusieurs dizaines d'équations mathématiques aussi compliquées les unes que les autres en un temps très limité, et ce, en utilisant un instrument traditionnel d'origine japonaise appelé le boulier ou soroban, a-t-on expliqué sur les lieux. Selon Abdelaziz Ardjani, directeur de l'académie, "le but du programme élaboré est d'instaurer une confiance chez l'enfant et développer chez lui la concentration et la rapidité à résoudre tout type d'équation. Pour cela, un programme japonais est mis en œuvre en faveur des enfants, ce qui leur permet d'être très rapides, parfois même plus rapides que ceux qui utilisent une calculatrice", explique notre interlocuteur. Approchés par Liberté, ces enfants, dont la majorité est scolarisée au primaire et au CEM, ont fait savoir que depuis leur intégration à cette académie, aucun problème n'a été rencontré avec les mathématiques ou la physique, d'ailleurs, leurs parents n'ont pas caché leur satisfaction vis-à-vis des résultats obtenus à l'école. Pour ce qui est du niveau des apprenants à travers les 19 wilayas qui abritent les 60 annexes de cette académie, nous apprendrons que le résultat obtenu en Algérie jusqu'à présent est le niveau 5, sur un total de 11. "C'est un résultat très satisfaisant quand on voit l'évolution des jeunes apprenants en matière de calcule rapide", a indiqué M. Ardjani. Et de poursuivre : "Il faut dire aussi que nous ne pouvons pas rivaliser avec les Malaisiens ou les Japonais qui ont un niveau beaucoup plus élevé que nous ; pour cela, nous travaillons davantage afin de développer cette nouvelle expérience, et pourquoi pas un jour participer à des tournois mondiaux", conclut notre interlocuteur. RAYAN M.