Après une série de cycles de rencontres bilatérales avec les représentants de la Chine, de l'Espagne et de la France, le tour est venu pour les autorités algériennes de sonder l'expérience canadienne. La première rencontre nationale de la formation en matière de gestion des communes sous l'égide du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales s'est ouverte hier au complexe hôtelier de l'Hyproc, à Sablettes, en présence de hauts cadres de l'Etat ainsi que des représentants de la municipalité du Québec (Canada). Il s'agit avant tout de journées de formation des cadres et élus locaux au nouveau système de gestion des territoires locaux sur la base de partenariats public-privé (PPP), qui s'étaleront sur trois jours. Les débats se sont enchaînés avec la mise en contexte de Chachoua Hocine, DG des finances et des moyens, et Lahlou Leïla, sous-directrice du MICL, avec une intervention sur la délégation du service public : nouvelle vision du service public en Algérie. Cependant, la rencontre s'est articulée autour de l'enjeu et les défis posés aux partenariats public-privé et leur gestion à l'épreuve de la crise financière que traverse toujours le pays. D'autre part, un exposé a été présenté sur les conditions de réussite des PPP liés au climat d'investissement en Algérie et le degré de confiance que portent les partenaires privés envers les institutions étatiques concernées par la valorisation des ressources, la promotion et l'investissement local. Le séminaire a été rehaussé par l'intervention de Bachir Maazouz, professeur l'Ecole nationale d'administration publique du Québec (ENAP), qui a axé sa communication sur la gestion des PPP et les risques imputés à une telle démarche. Après une série de cycles de rencontres bilatérales avec les représentants de la Chine, de l'Espagne et de la France, le tour est venu pour les autorités algériennes de sonder l'expérience canadienne et évaluer les possibilités d'en tirer profit en matière surtout de réflexion de recherche de nouveaux modes alternatifs de financement dont les collectivités locales nationales ont cruellement besoin à l'heure de l'austérité en établissant une fiscalité locale efficiente. C'est ce qu'a souligné Bouchard Stéphane, directeur général de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire aux affaires municipales de l'occupation du territoire du Québec, en affirmant que la solution passera par le transfert de l'autorité centrale vers celle plus locale pour jouer le nouveau rôle économique à venir. M. Salah