Plus de 85 exposants prendront part à ce rendez-vous professionnel, dont 4 étrangers venus de France, d'Autriche, des Emirats arabes unis et de Chine. Il est clair que le Salon international de l'informatique, de la bureautique et de la communication (Sicom) prend de l'âge, mais il ne s'essouffle pas. Dans sa 26e édition qui se déroulera au Palais des expositions des Pins-Maritimes (ex-Safex) du 5 au 9 avril, ce rendez-vous professionnel, par excellence, abordera une thématique en adéquation avec la nouveauté du secteur, à savoir "Sicom, maillon incontournable pour la réussite de l'économie numérique". En conférence de presse, hier, à la DG de la Safex, Idir Hocine, directeur de Mira Communication et organisateur de l'événement, a déclaré : "Le Sicom constitue le noyau central des grands enjeux de l'industrie numérique, parce qu'il est un maillon essentiel dans la chaîne en regroupant au même lieu du matériel informatique, des concepteurs d'applications pour une modélisation des actes de la vie économique à numériser." L'orateur reviendra par la même occasion sur les objectifs d'un tel événement qui, selon lui, "restera toujours au service de la politique nationale des TIC et une vitrine des réalisations des grandes préoccupations et orientations stratégiques nationales". Ce qui lui a valu d'être approuvé par les pouvoirs publics et d'être toujours placé sous le parrainage du Mptic. Raison pour laquelle, l'organisateur se dit "regardant sur les critères de participation" et insiste pour que ce Salon international "demeure un rendez-vous hautement professionnel" même si la vente reste de mise sans être pour autant être le but principal. Il réunira, cette année, plus de 85 exposants dont 4 étrangers venus de France, d'Autriche, des Emirats arabes unis et de Chine. "Le Sicom, carrefour des professionnels, a toujours servi de plateforme professionnelle, de vitrine d'exposition des nouveautés du secteur, de forum d'idées innovatrices et d'espace de débat entre différents participants issus du secteur dont des exposants, l'administration, la communauté estudiantine et universitaire, le grand public, etc.", a indiqué Idir Hocine, soulignant au passage "le besoin d'adaptation y compris pour l'événement lui-même". II explique : "Dans le domaine des TIC, les choses évoluent très vite et il faut être réactif et suivre la tendance. Hier, on parlait d'organisation et d'informatique ; aujourd'hui, on parle de managment et de numérisation. D'où, d'ailleurs, certains réajustements qui ont été apportés." Il est, question alors "d'élargissement autant sur les domaines d'intervention des participants que sur le volet contenu". Cela explique aussi le choix de la thématique du Sicom qui fait un focus sur la technologie qui va bouleverser notre quotidien. "Avec l'avènement de la 4G et l'amorce d'une économie numérique, le secteur des TIC est appelé à jouer un rôle moteur pour la réussite de l'ère du numérique", a-t-il assuré, rappelant que "l'économie numérique ne s'arrête pas aux cartes bancaires et à l'e-paiement puisqu'elle s'incruste au plus profond, incluant la biométrie et plus encore". Cela suppose que c'est là une opportunité pour démontrer à travers des exemples concrets, de l'avis d'Idir Hocine, que "la réussite de la numérisation peut servir de modèle à inciter les responsables d'entreprise à mettre en place une stratégie pour créer un état d'esprit ‘numérique'". Nabila Saïdoun