Produire à l'horizon 2030 un taux de 27% d'électricité à partir de l'énergie solaire et réduire le volume des gaz torchés des puits de pétrole à 1% demeurent parmi les objectifs primordiaux de l'ANCC (Agence nationale du changement de climat), dans le cadre des mesures destinées à atténuer les gaz à effet de serre, tels le CO2, le CH4, selon Farès Boughrira, lequel a présenté, mercredi dernier, une communication, lors de la journée d'information sur le changement du climat à l'université Larbi-Ben-M' hidi d'Oum El-Bouaghi. La promotion des actions ayant une relation avec la préservation du système biologique pour faire face à l'impact négatif du changement climatique et particulièrement la désertification et la sécheresse, la contribution à la réalisation du programme quinquennal destiné à répondre aux exigences de la convention-cadre des Nations unies pour le contrôle des gaz à effet de serre ont été abordés lors de cette manifestation scientifique. Cette dernière a été chapeautée par MM. Boughrira et Belaabdi de l'ANCC et Mme Charlotte Siegerstetteret et Salim Bacha du GIZ (Deutshe Gesellschaft fur International Zusammenarbeit GmbH) qui, faut-il le rappeler, est un organisme allemand du savoir-faire du développement durable, guichet unique d'une expertise régionale avérée, vaste savoir-faire de spécialiste et de compétences managériales prouvées. Dans son intervention intitulée "Coopération allemande (GIZ) et son développement en Algérie", Mme Siegerstetteret a présenté l'organisme en insistant sur l'importance de la thématique du changement climatique, objet de la coopération intergouvernementale, et aussi sur les porte-feuilles des projets GIZ en Algérie et les possibilités de coopération académiques. "En tant que prestataire de services dans la coopération internationale pour le développement durable, l'entreprise fédérale GIZ est présente dans 130 pays où elle a mis en œuvre des objectifs divers à concrétiser. En Algérie, la thématique principale demeure l'appui à l'université africaine, Institut des sciences de l'eau et de l'énergie (Pauwes) de Tlemcen, et des projets d'analyse et expertise existent aussi pour diverses thématiques, telles que l'architecture, l'énergie, l'eau, l'environnement", a expliqué Mme Siegerstetteret. Salim Bacha, dont la communication a traité de l'"Appui au plan national climatique", faisant part de la vulnérabilité de l'Algérie au changement climatique. K. MESSAD