Port de BéNI SAF (AIN TéMOUCHENT) : Les anciennes embarcations abandonnées seront déplacées Les épaves des anciennes embarcations de pêche qui occupent une grande superficie du port de Béni Saf constituent une entrave réelle au bon fonctionnement de l'infrastructure. Au vu de leur nombre important qui fait de cette partie du port un cimetière d'épaves, c'est un véritable handicap auquel font face les bateaux de pêche en activité. En effet, la direction de l'entreprise de gestion du port de Béni Saf s'est engagée depuis plusieurs années dans une procédure judiciaire, afin de se débarrasser de ces épaves abandonnées en majorité par les héritiers qui étaient en litige après le décès de leurs propriétaires initiaux. C'était un lourd contentieux que l'EGPP traînait comme un boulet depuis de longues années dans la mesure où il constitue un manque à gagner important sachant que seules les embarcations en activité sont dans l'obligation de payer des droits à l'entreprise. Selon une déclaration de la secrétaire générale de l'entreprise de gestion du port, ce dossier qui a été pris en charge par le représentant juridique de l'EGPP vient donc de trouver solution après la procédure judiciaire engagée devant le tribunal de Béni Saf qui se trouve dans sa phase exécution, pour débarrasser ces épaves de la terre ferme du port. M. LARADJ Béchar : Les prix des fruits et légumes s'enflamment Les citoyens de la wilaya de Béchar commencent d'ores et déjà à s'accoutumer aux razzias concoctées par les stratèges de la spéculation. Les signes avant-coureurs de celles-ci sont en effet de jour en jour plus perceptibles notamment au centre-ville. Sur les marchés de fruits et légumes de la capitale de la Saoura, nous avons constaté que le prix de la pomme de terre a augmenté de 30%, celui de l'oignon de 20% et l'ail de 40%. Pour ce qui est des dattes qui ont inondé les marchés, ces produits sont cédés à des prix qui ont augmenté de 30%. Une virée dans le marché couvert du chef-lieu de wilaya renseigne suffisamment sur l'abondance de ces fruits et leur diversité. Au souk Bouhlel du centre-ville de Béchar, la tomate est cédée à partir de 100 DA, le poivron à 80 DA et les carottes à 90 DA. Par ailleurs, les différentes viandes sont cédées à des prix qui ont augmenté de 20%. Le bovin est vendu à 950 DA le kilo. L'ovin est cédé à partir de 1 150 DA/ kg et le poulet à 360 DA. Il est à signaler que les prix des fruits et légumes affichés dans les marchés de la ville ne cessent d'augmenter en laminant le pouvoir d'achat des citoyens ne peuvent en aucun cas s'expliquer par la loi de l'offre et la demande. R. R.