Le chef de l'exécutif a révélé, lors de sa visite à la gare ferroviaire de Annaba, qu'il sera fonctionnel le 7 janvier 2018. Une solution semble avoir été trouvée en ce qui concerne les difficultés au quotidien rencontrées surtout par des travailleurs du chef-lieu de la commune de Berrahal qui se déplacent à Annaba. Le chef de l'exécutif de la wilaya de Annaba, Mohamed Salamani, a révélé, lors de sa visite hier à la gare ferroviaire de Annaba, qu'un train de banlieue Annaba - Berrahal sera mis en service le 7 janvier 2018. Il s'agit d'un train constitué de trois voitures, qui doit assurer dans une première phase deux navettes, la première à 7h à partir de la nouvelle gare ferroviaire de Berrahal et le retour Annaba - Berrahal à 17h. "Nous pouvons doubler, voire tripler les navettes en fonction de la demande des populations implantées sur cet itinéraire, entre autres Serouel, Oued Nil, Oued Zied", a expliqué à ce sujet le premier responsable de la SNTF. Il a par ailleurs rassuré les résidents de la cité Kalitoussa de Berrahal qu'ils seront eux aussi touchés par ce projet. "Un projet de raccordement de la gare ferroviaire de Berrahal à ce nouveau pôle urbain est envisageable prochainement afin que les habitants puissent aussi profiter du train de banlieue", a-t-il souligné. Ce train a été concrétisé afin de mettre un tant soit peu fin aux embouteillages et aux bouchons de plusieurs kilomètres sur le tronçon routier, notamment le sens Berrahal - Annaba, de la RN44, qui est devenu une obsession pour les usagers, depuis le peuplement du nouveau pôle urbain de Kalitoussa. Cette voie express n'a jamais, depuis sa mise en service dans les années 90, connu, de la mémoire des riverains, de confusion pareille en matière de fluidité de la circulation automobile. À l'origine de ces embouteillages quotidiens, les nombreux ralentisseurs non réglementaires notamment du côté de Kheraza et face à la nouvelle gare routière, implantée à moins d'un kilomètre du barrage fixe de l'échangeur de Sidi Achour, plus précisément à la limite de la cité du 1er-Mai. Durant les heures de pointe, c'est une anarchie "organisée" bien plus "harmonisée", a-t-on constaté sur place. En plus d'un second barrage fixe de la gendarmerie aux portes de cette nouvelle infrastructure, les décideurs n'ont pas trouvé mieux que de placer deux ralentisseurs non conformes aux normes requises. Des véritables "dos de chameau", au niveau desquels l'usager trouve beaucoup de difficultés. Les télescopages à la hauteur des ralentisseurs sont devenus monnaie courante. Vers 8h, pour traverser le tronçon Kherraza - Sidi Brahim, il faut s'attendre à réaliser un véritable parcours du combattant. C'est un véritable coupe-gorge, tant le mouvement automobile est au ralenti. Ainsi, chaque matinée des dizaines de poids lourds, des semi-remorques, des bus et des centaines de voitures de tourisme trouvent du mal à se frayer un passage à la hauteur de la nouvelle gare routière et du barrage fixe de la police au niveau de l'échangeur de Sidi Achour. Et comme il n'existe pas des astuces et des plans B pour éviter les bouchons, le pauvre usager n'a qu'une seule solution : la patience. B. Badis