Le président de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC), Mabrouk Kerboua, a établi dans cet entretien le bilan de la 21e édition du Tour d'Algérie cycliste. Pour le premier responsable de la FAC, le TAC 2018 a connu une énorme réussite. Liberté : Maintenant que le TAC 2018 a pris fin, pouvez-vous nous faire le bilan général de ce tour ? Mabrouk Kerboua : De l'avis de toutes les équipes participantes, la 21e édition du Tour d'Algérie de cyclisme a connu un énorme succès. Tout le monde était satisfait. C'est vrai qu'au début ce n'était pas facile pour nous, ça a démarré en douceur, cela s'explique peut-être par le manque d'expérience, mais ensuite tout est rentré dans l'ordre, et l'organisation de l'évènement était parfaite. En fait, le bien-être des coureurs était notre devise durant le tour d'Algérie cycliste. Elhamdoulilah, tout le monde est parti satisfait. Le TAC 2018 a permis à tous les participants de découvrir notre pays, en démarrant du grand Sahara et en arrivant aux monts du Djurdjura. Ajoutant à tous ses paramètres le rapport de l'Union cycliste international (UCI), qui a confirmé que le tour d'Algérie cycliste a largement respecté les normes requises pour l'organisation d'un tour cycliste, c'est le plus important pour nous. Mais avouez tout de même qu'en l'absence des équipes aguerries comme celles de l'Erythrée, le Rwanda ou la Bolivie, le niveau n'était pas très élevé... Certes, on aurait aimé que ces équipes-là soient présentes lors du TAC 2018, mais la FAC n'a rien à voir avec leur absence. La présence de l'Erythrée et du Rwanda aurait été plus bénéfique pour nous, mais je pense qu'en tant que technicien, le tour d'Algérie cycliste était d'un niveau acceptable. Pour la première fois dans l'histoire des deux-roues, le TAC est passé par une ville du grand Sud, comment est venue cette idée ? Comme vous savez, le tour d'Algérie cycliste n'a pas uniquement un aspect sportif, mais aussi touristique. Nous avons voulu en tant que fédération de cyclisme, en compagnie de la tutelle, que ce tour soit différent des précédents. Et c'est dans cette optique que notre choix a été porté sur la ville de Tamanrasset. En fait, on hésitait entre Timimoune et Tamanrasset, mais finalement notre choix a été porté sur Tamanrasset. Cependant, sans l'apport du MDN qui nous a assuré le transport, le circuit de Tamanrasset n'aurait pas pu avoir lieu, je le remercie au passage. Néanmoins, le Tour a failli s'interrompre suite à un problème de radio à l'issue de la première étape à "Tam", que s'est-il passé au juste ? Effectivement, on failli arrêter le tour, mais heureusement que nous avions pu mettre à la disposition des acteurs de la course un autre moyen de communication, ce qui nous a permis de poursuivre le tour. On croit savoir que vous avez entrepris des démarches pour l'acquisition d'une radio tour, n'est-ce-pas ? Effectivement, nous avons fait une commande pour l'acquisition d'une radio tour, ça devrait se faire dans les jours à venir. Nous avons plusieurs échéances, à commencer par le championnat arabe qui se tiendra en Algérie, le grand prix d'Oran aussi. Donc, la disponibilité d'une radio tour est primordiale pour nous. Il ne faut pas oublier aussi que ce tour a vu la participation de cyclistes huppés, à l'image du Tunisien Nouisri, de l'Italien Rebellin ou encore des coureurs de la formation bahreïnie du VIB Bikes. C'est très important pour nos éléments de se frotter à ce type de coureurs. S. M.