Une foule nombreuse a accompagné, hier, à sa dernière demeure, le chanteur kabyle Halli Ali, décédé en France le 22 novembre, à l'âge de 66 ans, des suites d'une longue maladie. Ils étaient nombreux ses amis et ses fans venus lui rendre un dernier hommage et lui faire des adieux forts émouvants. Le cimetière familial à Assi Youcef dans la daïra de Boghni, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, s'est avéré trop exigu pour contenir toute la foule. D'ailleurs, c'est grâce à l'organisation parfaite du comité de village et des autorités locales que ses funérailles ont eu lieu dans un climat plein d'émotion. L'on a remarqué la présence du SG de la wilaya, de la directrice de la culture, Nabila Goumeziane, d'Ould-Ali El-Hadi, ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, du chef de daïra de Boghni, du président de l'APW de Tizi Ouzou et de son exécutif et de nombreux élus de Kabylie, sans oublier de nombreux artistes, tels qu'Akli Yahiatene, Rabah Ouferhat, Mohamed Chemoune et autres Ouahmed. Après la prière du vendredi, la dépouille mortelle de Dda Ali, recouverte de l'emblème national et d'un burnous, a quitté sa maison natale en direction du cimetière où il repose désormais aux côtés de son grand-père alors que de nombreux présents ont arboré le burnous traditionnel en guise de reconnaissance pour l'artiste qui lui avait consacré une belle chanson. Dans sa prise de parole, le maire d'Assi Youcef est revenu sur le combat de Dda Ali pour tamazight et la chanson kabyle durant toute sa vie d'artiste. O. Ghiles