Cette édition, inscrite sous le sceau du "vivre-ensemble" et "des couleurs de l'Europe", voit la participation de 16 pays européens, qui, à travers la musique, la danse et le cinéma, gratifieront les publics d'Oran, de Béjaïa, de Tizi-Ouzou et d'Alger. Le 20e Festival européen en Algérie démarre dans plusieurs wilayas, à la faveur d'une programmation riche, musicalement et cinématographiquement, avec la participation de seize pays européens. Suède, Hongrie, Portugal, Italie, Pologne, pour ne nommer que ceux-ci, offriront au public algérois, oranais, béjaoui et de Tizi Ouzou plusieurs concerts, spectacles de danse et projections, en ces veillées ramadhanesques. Entamée le 10 mai (et jusqu'au 27 mai) à l'Opéra d'Alger Boualem-Bessaïh avec un concert de Djamel Laroussi et la chorale du vivre-ensemble, cette édition, inscrite sous le sceau du "vivre-ensemble" et "des couleurs de l'Europe", promet davantage d'échanges culturels entre l'Algérie et ses hôtes européens, est-il mentionné dans la présentation de l'évènement. Pour la première soirée, Djamel Laroussi a gratifié son public de plusieurs titres de son répertoire, tels que Laâfou, Mazel, Aho, Marhaba, Kifach Hilti, Daâni ya Nadim, Hasna et Etoile filante. Pour les autres soirées, les styles et influences musicales se diversifieront, allant du jazz, au folk, rock en passant par le fado. Pour le jazz, il faudra compter sur plusieurs formations, dont le duo autrichien Michaela Rabistch et Robert Pawlik, programmé pour deux concerts les 16 et 18 mai à 22h50, respectivement au Théâtre régional de Tizi Ouzou et à la salle Ibn Zeydoun (Oref). Les représentants du folk pour leur part seront le duo Trimona (Kaloyan Doychev Kumanov et Vladimir Kanchev Vladimirov) de Bulgarie, l'ensemble Trizsta Forràs de Hongrie et Musicamanovella d'Italie dans une fusion folk-rock. Cette dernière formation donnera une représentation le 24 mai à 22h30 à la salle Ibn Zeydoun (Oref), suivie, le 26 mai, à la même salle et à la même heure, de l'ensemble Trizsta Forràs. La musique traditionnelle portugaise, en l'occurrence le fado, sera également à l'honneur. Cláudia Leal, la digne représentante du genre, portera les couleurs du pays de Salazar à la faveur d'un concert programmé pour le 24 mai à la salle Ibn Zeydoun. D'autres pays, à l'instar des Pays-Bas, de la République tchèque, de la Pologne et de la France, prendront part à cette vingtième édition à travers le 7e art. En effet, le film Yao, de Philippe Godeau, avec Omar Sy, sera projeté le 15 à 22h à l'Institut français d'Alger. Ce long métrage raconte les destins croisés d'un jeune Sénégalais, Yao, et de Seydou Tall, un célèbre acteur français. Invité à Dakar pour promouvoir son nouveau livre. "Prêt à tout pour rencontrer son acteur préféré, Yao organise sa fugue et brave 387 km en solitaire jusqu'à la capitale. Touché par cet enfant, l'acteur décide de fuir ses obligations et de le raccompagner chez lui." Lundi 20 mai à l'IFA sera projeté le docu-fiction néerlandais Stranger in Paradise, de Guido Hendrikx, qui suit la situation de plusieurs réfugiés d'Afrique et du Moyen-Orient. Accueillis à leur arrivée par un professeur (interprété par Valentijn Dhaenens), ce dernier "fait preuve d'une autorité affirmée, explique sans détour la façon dont ils sont vus par les Européens : des invités non désirés et une menace éventuelle pour leur style de vie". Quelque chose d'Alice, le film représentant la République tchèque, sera projeté le 21 mai. Librement inspirée de Lewis Caroll, l'œuvre "est une dégringolade au pays des rêves qui s'éteint parfois de cauchemars. Alice, enfant solitaire, vit une aventure intérieure. Son imaginaire l'entraîne loin de sa chambre et des objets familiers". La dernière projection (à l'Institut Cervantès d'Alger) sera polonaise, avec le film Cold War, de Paweł Pawlikowski, qui y raconte l'histoire d'un jeune couple vivant une histoire d'amour impossible pendant la guerre froide.