Le coach de la JSK qui s'est aussitôt empressé d'exprimer sa grosse satisfaction d'avoir bouclé ce championnat à la seconde place, ce qui permet au club kabyle de retrouver la Ligue des champions africaine. Si la JS Kabylie a raté, d'un cheveu, le titre tant envié de champion d'Algérie pour le compte de cette saison 2018-2019, il faut bien admettre que le coach Frank Dumas a tenu à relativiser les choses et à exprimer sa grosse satisfaction quant à cette belle consolation de vice-champion d'Algérie qui permet de récompenser cette jeune équipe kabyle pour son parcours exceptionnel et son ascension fulgurante. Certes, à la fin du dernier match de la saison ponctuée par une belle victoire face à la coriace formation du CABBA de Bordj Bou-Arréridj (2-0), Dumas avait bien du mal à dissimuler une grosse frustration d'avoir vu le titre lui filer entre les doigts, mais il faut certainement saluer sa sportivité et son calme olympien, lui qui estime que "c'est dommage que la JSK ne soit pas sacrée championne d'Algérie du fait que l'USMA est allée chercher une victoire salutaire à Constantine, mais nous avons tenu à finir proprement notre boulot en nous imposant tel qu'il se doit face à cette bonne équipe du CABBA", dira d'emblée le coach de la JSK qui s'est aussitôt empressé d'exprimer sa grosse satisfaction d'avoir bouclé ce championnat à la seconde place, ce qui permet au club kabyle de retrouver la Ligue des champions africaine dès la saison prochaine, et ce, à la grande joie des supporters amazighs. "Dites-vous que je suis vraiment fier de cette jeune équipe qu'on attendait certainement pas à cette place honorable en fin de parcours et il faut bien admettre qu'en début de saison, beaucoup de gens ne croyaient pas trop aux chances de la JSK et de tous ces joueurs inconnus au bataillon, mais il faut savoir que nous avons bossé très dur durant toute la saison pour réussir un parcours aussi élogieux." Il est vrai qu'après ces quatre ou cinq années de disette où le prestigieux club du Djurdjura était tristement descendu de son piédestal légendaire pour flirter dangereusement avec le spectre de la rétrogradation en Ligue 2, les craintes de vivre une nouvelle saison de doute étaient bien là surtout qu'une bonne dizaine d'anciens joueurs avait été libérée et que l'accouchement au forceps d'une nouvelle direction de club minée de tous côtés par des gens malintentionnés n'a fait que fragiliser l'édifice kabyle qui, avec le temps, a fini par mettre toutes voiles dehors pour voguer vers de nouveaux horizons. Avec une bonne préparation de début de saison en Allemagne, la "bande à Dumas" s'était alors fixé comme objectif de viser tout au moins le maintien, mais voilà que Dumas réussit à imposer une discipline de fer qui permet à la JSK de devancer rapidement son tableau de bord puisqu'elle totalisait le cap très appréciable des 26 points à la fin de la phase-aller, ce qui la propulsait déjà à la seconde place du classement derrière l'USMA, mais en devançant fièrement de grosses cylindrées du championnat comme l'ESS, le NAHD, la JSS, le MCA et le PAC. "Je pense que notre sérieux et notre persévérance nous ont permis d'assurer très tôt notre objectif primordial qui était le maintien et cela nous a aussitôt mis en confiance et nous a permis de faire tourner notre effectif au maximum pour préparer aussi l'avenir et mettre dans le bain certains jeunes appelés à s'aguerrir davantage au fil des matchs", dira encore Dumas qui conclut que "le bilan global de la saison est largement positif car nous avons réussi à engranger le même capital de 26 points durant toute la phase-retour pour décrocher cette belle place de dauphin arrachée à la sueur de notre front et certainement méritée à l'issue d'une saison que je considère comme très enrichissante pour le club, mais aussi pour moi qui ai eu l'occasion de découvrir la passion du football algérien". Toujours est-il que Dumas a eu une entrevue, avant-hier, avec le président Mellal pour arrêter la plan de travail pour la reprise fixée au 29 juin avec un stage d'oxygénation d'une semaine dans la forêt de Yakourène suivie d'un stage de quinze jours à Evian, au bord du lac Léman. Mohamed HAOUCHINE