Le nouvel attaquant de la sélection nationale, Andy Delort, se dit très content et impatient de vivre l'aventure à fond avec l'Algérie : "Déjà lorsqu'on m'a appelé pour rejoindre l'équipe nationale d'Algérie ici à Doha, j'étais trop fier. Je tremblais, je n'y croyais pas. J'ai pris l'avion et j'ai eu du mal à réaliser jusqu'à ce que je m'entraîne avec le groupe. Maintenant, il faut vite se mettre dans le bain puisqu'il y a la compétition qui arrive bientôt et j'espère apporter un plus", a déclaré Delort au micro de la FAF à la fin de sa première séance d'entraînement. Et d'ajouter : "Belmadi m'a téléphoné, il m'a dit qu'il croyait en moi et qu'il pensait que je peux apporter quelque chose au groupe. Je dois déjà contribuer avec mon état d'esprit et ma combativité, et donner le maximum de moi-même. Le plus important pour moi, actuellement, est de m'adapter parfaitement au groupe." L'attaquant de Montpellier ne s'attendait pas du tout se retrouver du jour au lendemain parmi le groupe qui prendra part à la CAN en Egypte : "J'ai travaillé dur, mais quand j'ai vu la liste j'ai trouvé que c'était trop court pour moi par rapport à mon dossier FIFA, mais j'ai continué à bosser tout de même, je me suis dit, on ne sait jamais. Comme j'étais déjà avec les présélectionnés, j'avais un petit espoir d'intégrer le groupe, j'ai continué à bosser et aujourd'hui je suis là", explique-t-il. À propos de sa forme physique et son degré de préparation, il dira : "Je me sens à 90% de ma forme, je vais encore travailler pour en arriver à 100% en fin de semaine. J'ai fait le voyage toute une journée, je ressens un peu de fatigue en cette première séance d'entraînement, ce que je trouve normal, mais ça ira encore mieux lors des prochaines séances d'entraînement. Dans ma tête, ça va très bien donc physiquement ça va aller." Delort reconnaît qu'il ne connaît pas tout le monde au sein de la sélection : "Il y a quelques joueurs que je connais, ils ont joué en Ligue 1 française et d'autres que j'apprends à connaître ou je connais par rapport à leur passé avec la sélection nationale. On m'a très bien accueilli et je suis encore une fois content d'être ici avec la sélection", précise le joueur. Et d'enchaîner par rapport au climat dans lequel travaillent les Verts à Doha : "C'est un peu dur le climat, hier j'étais à 22°C et là je passe au double. C'est vrai qu'il fait chaud à Doha, raison pour laquelle on s'entraîne le soir. On va finir par s'habituer", dira-t-il. Ahmed Ifticen