Le directeur général sportif de l'Entente de Sétif n'a pas tardé à réagir au rapport de l'arbitre du match ESS-CSC, Lyès Bekouassa. Il estime qu'il n'a jamais tenu les propos rapportés dans ledit rapport. "C'est totalement faux, je n'ai pas accusé M. Redjradj d'avoir soudoyé les arbitres. Mes propos ont été déformés. D'ailleurs, à la fin de la première mi-temps, je suis allé dans les vestiaires des arbitres pour défendre mon club en reprochant à l'arbitre d'avoir omis de signaler un retour de hors-jeu du joueur Abid du CSC. C'est à la suite de cette faute non sifflée que le coup franc du CSC est accordé, par lequel le but est inscrit. J'ai fait justement cette remarque à l'arbitre en lui disant que M. Redjradj est très difficile. Je n'ai pas prononcé le mot corruption. J'ai été stupéfait par le rapport de l'arbitre. Au moment où je tentais de demander à l'arbitre d'être à la hauteur, son juge assistant m'a insulté en demandant aux policiers de m'évacuer des vestiaires. J'ai alors quitté les lieux", explique à Liberté Fahd Helfaya, qui ajoute qu'il est allé s'excuser en fin de partie auprès des arbitres. "À la fin du match, je suis allé de nouveau dans les vestiaires pour m'excuser auprès des arbitres. Je leur ai dit que j'étais en colère à la mi-temps et que je m'excuse si je vous ai offensés. À ma sortie, les dirigeants du CSC m'ont insulté devant tout le monde. J'ai préféré ne pas réagir aux provocations, car je pense que la relation entre les deux clubs est très bonne et qu'il fallait éviter d'entrer en conflit. Je sais que la commission de discipline de la LFP va me convoquer. Je vais me défendre avec preuves à l'appui", conclut-il. À noter que l'arbitre avait signalé sur la feuille de match, comme rapporté hier par Liberté, que Helfaya avait accusé Redjradj d'avoir soudoyé le trio d'arbitres.