"Le programme de distribution établi le 7 avril 2021 durant le mois de Ramadhan pour Alger est toujours en vigueur et reste inchangé", communique la société de gestion de l'eau dans la capitale Seaal. Pris ainsi, il n'a aucune valeur informative. En fait, il s'agit d'un contre-communiqué de la même Seaal qui annonçait, une heure avant, le rationnement de la distribution de l'eau potable dans la capitale. "Alger est alimentée en eau potable à partir de 3 ressources : 60% par des eaux de barrages (eaux superficielles), 20% par les forages (eaux souterraines) et 20% par les eaux dessalées. La baisse de la pluviosité enregistrée durant les trois dernières années a provoqué un déficit dans la quantité de l'eau superficielle stockée dans les barrages, engendrant une perte dans le volume de production de 340 000 m3/jour (de 1,2 million de m3/jour à 860 000 m3/j)", argumente l'agence pour appuyer sa décision de couper l'eau pendant 16h sur 24h : l'alimentation sera assurée de 12h à 20h. Dès aujourd'hui, 18 mai. Pourquoi le choix de cette tranche horaire ? Et qui a décidé finalement d'annuler ce plan "justifié" de distribution de l'eau ? Le premier communiqué a été supprimé de la page Facebook de l'Agence.