Très mal en point après sa défaite at-home devant l'entente de Sétif, le Mouloudia d'Oran foulera, cet après-midi la pelouse du 20-Août-1955 avec une seule et unique idée en tête : “limiter les dégâts.” Non pas par manque d'ambition ou par pessimisme, mais surtout par réalisme devant l'état critique des choses au sein de la bâtisse mouloudéenne. “Les nombreuses défections ne sont pas sans faciliter la tâche déjà extrêmement ardue”, fera ainsi remarquer l'entraîneur en chef, Mohamed Henkouche, lequel doit, en effet, composer sans Ali Meçabih, Gilles Binya, Joseph Fosto, Abdennour Krebaza, Tarek Ghoul ainsi que Houari Harrat qui s'est blessé à la dernière minute. Devant le refus de Gilles Binya d'effectuer le déplacement à Alger en raison de la non-régularisation de sa situation financière par Meziane, le staff technique s'est rabattu sur Boussat qui n'a pourtant repris les entraînements que depuis quelques jours et qui n'a pas été aligné en match amical, lundi dernier, face à la formation de la 2e région militaire, c'est dire la difficulté de la mission des Rouge et Blanc que la gestion catastrophique de Mourad Meziane risque de ridiculiser en direct, cet après-midi via le petit écran. Daoud B. : “Possible retour en Tunisie” Ayant certainement freiné maladroitement l'élan de sa carrière en optant, à l'intersaison pour le MCO qu'il n'imaginait “jamais aussi faible”, l'attaquant Daoud Bouabdallah pourrait retourner en Tunisie au mois de décembre. C'est en tout cas son souhait, “pour le moment”. L'ex-international tunisien et sociétaire de l'Espérance de Tunis, Malki Noureddine ne cesse, à ce sujet, de tenter d'user de toute son influence sur Daoud pour le convaincre de répondre favorablement aux sollicitations de l'Etoile du Sahel et du CA Bizerte, sollicitations derrière lesquelles il est à l'origine. N'ayant pas encore trouvé ses marques au sein du MCO version 2005-2006, Daoud Bouabdallah ne cache, d'ailleurs, pas son désir de… “tenter une nouvelle fois une expérience en Tunisie”. Le problème de ramadan ne risque pas d'être posé… A. KARIM