Dans sa courte allocution de clôture, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a qualifié le huitième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique de "réussite", estimant qu'il a permis de donner à la diplomatie africaine une vision claire de l'avenir. Le 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s'est achevé hier à Oran par l'adoption d'un certain nombre de recommandations visant à conforter le groupe des A3 qui doit porter la voix de l'Afrique lors des travaux du Conseil de sécurité de l'ONU mais également à apporter des réponses aux crises que connaît le continent. Au cours d'un bref point de presse organisé en marge de la cérémonie de clôture, Irtiab Kamel, cadre au ministère algérien des Affaires étrangères, a indiqué que les participants à cette conférence qui ont abondamment échangé sur les problèmes de l'Afrique et des moyens de lutte qui doivent être mis en place, ont plaidé pour un certain nombre de mesures propres à mettre le contient sur la voie de la résolution de ses multiples crises. À commencer par le renforcement des institutions africaines officielles et le respect des résolutions qui en émaneront, ce qui permettrait aux pays africains d'unir leurs rangs et de parler d'une seule et même voix dans les forums internationaux. Ce raffermissement des institutions africaines devrait passer, selon les mêmes recommandations, par la consolidation de la gouvernance des pays africains, notamment par l'implication de la population jeune et de l'élément féminin. Le renforcement de la lutte antiterroriste a également été au centre des débats du séminaire et plusieurs mesures ont été mises avant : l'intensification de la lutte sur la Toile, notamment les réseaux sociaux qui constituent un outil d'embrigadement très apprécié par les groupes extrémistes. Irtiab Kamel a également annoncé que les pays africains ont recommandé la condamnation franche des pays qui soutiennent le terrorisme et de continuer à travailler à l'assèchement de ses sources de financement (trafic d'armes, drogue...). L'autre recommandation adoptée par le séminaire est le renforcement de la coopération entre le Conseil de paix et de sécurité de l'UA et le groupe A3 afin que celui-ci soit doté d'une feuille de route pour les prochains travaux du Conseil de sécurité des Nations unies. Les représentants africains (le Kenya, le Niger et la Tunisie) et le nouveau membre représentant des Caraïbes (Saint-Vincent et les Grenadines) devront ainsi défendre les intérêts communs de l'Afrique et de la zone Caraïbes d'une seule et même voix. Dans sa courte allocution de clôture, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a qualifié le huitième séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique de "réussite", estimant qu'il a permis de donner à la diplomatie africaine une vision claire de l'avenir. Plusieurs ministres et représentants des pays membres au Conseil de paix et de sécurité de l'UA, des membres africains au Conseil de sécurité de l'ONU, des experts et des représentants d'instances africaines, de l'ONU et de la Ligue arabe ont pris part à cette édition qui s'est tenue sous le thème "Assistance aux nouveaux membres africains au Conseil de sécurité des Nations unies dans le traitement des questions de la paix et de la sécurité dans le continent africain».