L'entraîneur du Mouloudia d'Oran, Najib Medjadj, avait bien raison de faire remarquer à l'issue du court mais mérité succès acquis de haute lutte aux dépens d'un “CABBA-bis”, que son équipe a “vraiment besoin d'un avant-centre de métier qui serait capable de transformer en buts les occasions créées”. En dépit d'une domination en règle, notamment en seconde période, le MCO n'a, en effet, pas été capable de trouver le chemin des filets adverses, péchant à chaque fois par manque de réalisme et d'efficacité au moment de conclure. Il a fallu, d'ailleurs, attendre que la délivrance arrive sur un penalty, sifflé à la 61' suite à une faute sur Hamidi et transformé, avec l'aide de la base du montant gauche de Toubal, par Daoud Sofiane. Ce dernier, placé “temporairement” à la pointe de l'attaque, en tandem avec l'autre Daoud, Bouabdallah en l'occurrence, n'avait ainsi ni le réflexe ni le timing nécessaire jeudi après-midi pour conclure victorieusement les offensives menées par le trio Mezouar-Bradja-Boukessassa. Il ne fera que regarder, avec les yeux, un centre au cordeau de Bouabdallah à la 45', alors que le ballon ne semblait demander qu'aller au fond des filets. Auparavant, un magistral coup franc de Mezouar des 25 mètres fera trembler la transversale de Toubal (11') avant que ce dernier ne s'y mette en déviant en corner une reprise acrobatique cadrée de Bradja. Le centre en retrait de l'excellent Serradj, qui passera devant la ligne de but (51'), la tentative écrasée de Bradja aux six mètres suite à une jolie talonnade de Daoud Sofiane (70'). Le tir contré de ce dernier (75') ainsi que ce bolide de Mezouar repoussé des deux poings par le liftier du CABBA à la 79' traduiront ensuite sur le plan comptable des occasions (ratées), la supériorité mouloudéenne, traduite par une victoire importante qui est venue baliser davantage le terrain d'un maintien désormais plus que possible… A. KARIM
