Le programme comporte 4 000 logements sociaux dont 2 650 ont été lancés, 5 000 logements participatifs dont 3 100 ont été lancés et 3 000 autres dans le cadre de l'habitat rural dont 200 seulement ont été lancés. Le programme de réalisation des 12 000 logements dont a bénéficié la wilaya de Blida au titre du plan quinquennal (2005/09) était au centre de l'intérêt de la réunion du conseil exécutif qui s'est tenue, hier, au siège de la wilaya. Le programme comporte 4 000 logements sociaux dont 2 650 ont été lancés, 5 000 logements participatifs dont 3 100 ont été lancés et 3 000 logements dans le cadre de l'habitat rural dont 200 seulement ont été lancés. Pour ce dernier point, il semble que la nature juridique des terrains et des actes de propriété posent de sérieux problèmes qui entravent le lancement de cette opération. Intervenant à ce sujet, le wali de Blida exhortera les responsables locaux à aider les citoyens pour la régularisation de leur situation locative rurale. Il demandera aux chefs de daïra d'imposer des délais pour pouvoir entamer cette opération. La nature juridique des terrains et l'absence d'actes de propriété se font sentir beaucoup plus à Chebli, El Affroun et Meftah. Le directeur de l'Opgi de Blida fera un exposé dans lequel il ressort que son programme en cours de réalisation est de l'ordre de 923 logements. L'Office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya de Blida a bénéficié d'un programme de 2 650 logements dans le cadre du plan quinquennal dont la moitié est en phase de lancement. Parmi les problèmes soulevés lors de cette séance de travail figure la non-délivrance du permis de construire, alors que les chantiers sont déjà en cours de réalisation. Le directeur de l'urbanisme et de la construction (DUC) fera remarquer que des projets publics sont implantés sur des réseaux de voiries et d'électricité. Prenant la parole, le chef de l'exécutif de la wilaya dira : “Toutes les constructions publiques ou privées sont soumises à la délivrance du permis de construire. C'est une condition sine qua non. Je vous invite à réunir périodiquement les comités techniques pour la prise en charge rapide de ces dossiers de construction.” Le directeur général de l'Entreprise de promotion du logement familiale (Eplf) de Blida posera, quant à lui, le problème des réquisitions pour 12 logements à Ouled Yaïch et 100 autres à Meftah. Ces logements ont été attribués suite à des actes terroristes aux familles victimes. Une situation qui a engendré un manque à gagner sur la trésorerie de l'Eplf. Le wali de Blida a demandé au directeur de l'Opgi de racheter ces logements et de les verser dans le social locatif pour assainir la situation de l'Eplf et régulariser les citoyens. L'habitat précaire, qui représente près de 12 000 logements à travers la wilaya de Blida, était aussi parmi les préoccupations du conseil exécutif. Le wali demandera d'engager une réflexion collective pour lutter contre ce fléau et faire sortir les citoyens de cette précarité. Il n'exclut pas le recours à une opération spéciale et demandera à ses collaborateurs de réactualiser le recensement des habitations précaires. Le directeur du logement et des équipements publics, ainsi que celui de l'urbanisme et de la construction feront remarquer que la wilaya de Blida accuse un déficit foncier important. Les deux responsables locaux ont souhaité l'intégration des terres agricoles implantées sur le périmètre urbain. Intervenant à son tour, le directeur de l'agriculture dira : “Si les terrains convoités ne donnent pas un rendement agricole, notre avis ne sera que favorable, même s'il ne s'agit que d'un avis technique. Mais il est hors de question de céder les terres de la Mitidja qui sont d'un haut rendement agricole.” La consommation des crédits alloués à la wilaya était le second point inscrit à l'ordre du jour. Le bilan arrêté à la fin du mois de mars fait ressortir un taux de consommation très faible qui oscille entre 4 et 12%, selon les chapitres. Mais il semble que ce bilan ne reflète guère la réalité, sachant qu'il s'agit du débit d'exercice et que la période citée est celle de la mise en place des crédits. Ce qui a été mis en valeur, par contre, c'est la faiblesse de la consommation des crédits pour l'exercice écoulé qui était de l'ordre de 52% pour le sectoriel et 60% pour le communal. M. ACHOURI