Après la vague d'indignation suscitée par la pendaison de Saddam le jour de l'Aïd, tout porte à penser que ses co-accusés seront épargnés. Un avocat de Saddam Hussein, le Tunisien Ahmed Seddiq, affirme, pour sa part, avoir bon espoir que soit épargnée la vie des co-accusés de Saddam Hussein, condamnés à mort. “Il y a une lueur d'espoir, je dirai même que j'ai bon espoir”, a-t-il déclaré aux journalistes, en marge d'un rassemblement à Tunis en hommage au président déchu de l'Irak et d'une protestation contre sa pendaison. Des démarches ont été engagées aux plans politique et juridique pour faire cesser la mascarade, devait annoncer ce membre du collectif de défense de Saddam Hussein et de ses co-accusés, sans plus de précisions sur la nature de ces efforts. Les Etats-Unis assumeraient, selon l'avocat, l'entière responsabilité en cas de nouvelles exécutions, accusant clairement le gouvernement irakien “d'être dépourvu de tout sens de la sagesse et du bon sens”. L'exécution initialement prévue jeudi des deux co-accusés de Saddam Hussein, son demi-frère Barzan al Tikriti, ancien chef des services secrets irakiens, et l'ex-président du tribunal révolutionnaire, Awad al Bandar, a été reportée à aujourd'hui. Ils avaient été condamnés à mort par pendaison en même temps que l'ancien président Saddam Hussein, le 5 novembre 2006, pour le massacre de 148 villageois chiites de Doujaïl, au nord de Bagdad.Maître Seddiq assistait à un rassemblement de plusieurs centaines de personnes rassemblées au centre de Tunis sous l'égide de la Centrale syndicale tunisienne (Union générale tunisienne du travail) pour dénoncer l'assassinat de Saddam Hussein. D. B./Agences