Les riverains du marché hebdomadaire de Boudouaou, notamment les habitants des coopératives immobilières Ibn Nosseïr et de la cité El Djamel, montent au créneau pour dénoncer l'attitude des autorités locales de Boudouaou qui refusent de délocaliser le marché hebdomadaire du vendredi en dépit d'une décision de justice rendue en leur faveur en juin 2002. “Bien que la justice ait pris la décision d'interdire les activités de ce marché, l'APC refuse d'exécuter ce jugement qui porte le numéro 61/2001 daté du 28 juin 2002 rendu par la cour de Boumerdès”, affirment les membres de la coopératives Moussa Ibn Nosseïr. Ces derniers s'interrogent d'ailleurs sur l'utilité d'un jugement lorsque celui-ci est méprisé et bafoué par des responsables censés représenter l'Etat, ajoutent-ils. Les riverains, qui ont écrit au président de l'APC et au chef de la daïra de Boudouaou, se sentent découragés par “le mépris affiché à leur égard, mais aussi par le jugement rendu au nom du peuple par la justice”, soutiennent-ils. Pour ces habitants, les activités de ce marché informel, qualifié dans leur document de sauvage, sont très nuisibles à la tranquillité et à la santé des citoyens. M. T.