“Le processus de réforme financière a, dans une première phase, réglé le problème de l'infrastructure. Les services bancaires sont dotés maintenant d'une infrastructure puisque le système de télécompensation a commencé à fonctionner. Plus de 80% de nos transactions sont dématérialisés et traités dans des délais extrêmement rapides”. C'est ce qu'a déclaré M. Abderrahmane Benkhalfa, délégué de l'Abef (Association des banques et établissements financiers) en marge de la réunion. Le second volet auquel s'intéresse le département des Finances est le financement de l'économie. L'accent est mis sur les grands secteurs tels que l'agriculture, le tourisme, l'habitat et les grands projets structurants. “Cette halte avec les pouvoirs publics tourne autour de l'activation et l'expansion du crédit, de tout type de prêts soit par les banques ou le marché financier. L'Etat a financé jusqu'à fin 2007, plus de 2 100 milliards de DA à travers des crédits à l'économie. Nous devrions aller vers une évolution de 14 ou 15% chaque année. De ces prêts, 50% sont accordés au secteur privé et ménages. Nous allons accélérer le rythme encore davantage”.