RESUME : Le chirurgien retrouve son équilibre dans ses recherches. Il travaille dur, mais le fruit de ses multiples études est encourageant. Un baume sur ses blessures intimes… Quelqu'un a frappé à la porte, le tirant de ses méditations. - Entrez ! Une jeune femme pénètre dans le bureau et cligne des yeux un moment. Le soleil qui entrait à flots par les carreaux sans rideaux l'a éblouie à n'en pas douter. Elle finit par s'habituer aux lieux et referme la porte derrière elle. - Bonjour docteur ! Suis-je bien chez le Dr Lamine B. ? - Oui Madame, à votre service. La jeune femme vint lui serrer chaleureusement les mains. - Merci docteur, merci. Merci d'avoir sauvé mon amie hier soir. - Votre amie ? - Oui, la femme qu'on a ramenée en urgence dans la nuit suite à un accident de la circulation. - Ah, ça y est, je vois. Mais je trouve que je n'ai fait que mon devoir. - Oh docteur ! On m'a tout raconté vous savez. N'était votre efficace intervention, Samia ne serait plus de ce monde aujourd'hui. - Vous savez Madame, hier, j'avais un travail à terminer et c'est pour cela que je suis resté si tard. Et le hasard a voulu qu'on ramène cette malheureuse juste au moment où je m'apprêtais à rentrer chez moi. Les chirurgiens de service avaient jugé utile de faire appel à mon expérience pour l'opération du crâne qui était fort délicate. - Mais vous avez aussi intervenu pour l'hématome du poumon et… - Ce n'est rien Madame. Encore une fois, je vous répète que je n'ai fait que mon devoir et je suis content de la voir hors de danger. Pour nous les médecins, c'est toujours une victoire quand on peut repousser la mort. - Tout de même docteur… - Vous êtes une amie à cette patiente ou une parente ? - Disons que je suis son amie la plus intime. Nous sommes de véritables sœurs de combat. En fait, je suis son associée. Nous gérons une agence de communication en commun. - Vous connaissez ses parents alors ? - Oui, bien sûr. Enfin, je vous apprends qu'elle n'a plus que son père et quelques cousins éloignés. - Sont-ils informés de ce qui lui est arrivé ? - Non pas encore. Je compte informer son père plus tard, lorsqu'elle reprendra connaissance. Il est âgé et… - Je comprends parfaitement. Vous avez raison, mais n'ayez crainte, je sais que l'opération est réussie et votre amie sera sur pied d'ici quelques jours. Bien sûr, une longue convalescence l'attend, mais le pire est passé. Ce choc ne sera plus qu'un mauvais souvenir. - Merci docteur, vous me rassurez. Au fait, je m'appelle Naima N. et voici une carte de visite. Y. H. (À suivre)