L'Ecole supérieure de la magistrature (ESM), sise à Ben Aknoun (Alger), accueille depuis hier des dizaines de procureurs de la République pour une formation qui s'étalera jusqu'au 16 avril prochain. Au programme de cette session de cinq jours, il sera question du rôle et de l'organisation du travail du parquet, du procureur de la République et des greffes. Concernant le procureur de la République, l'actuelle session de formation prévoit d'approcher la fonction de ce dernier en liaison notamment avec la gestion des “preuves”, le travail au niveau de la juridiction civile, l'exécution des jugements et l'interception du courrier. Il est également prévu d'analyser la “responsabilité” du procureur de la République dans le suivi de l'action publique et ses relations avec les différentes composantes de l'appareil judiciaire national, en particulier avec le président du tribunal. Une place sera réservée aux questions relatives au “contrôle des établissements pénitentiaires”, aux “règles de gestion des archives” et à “l'éthique de la profession”. S'inscrivant dans le cadre de la réforme de la justice, la formation des procureurs de la République, animée par des experts algériens, semble répondre aux besoins du terrain qui invitent à l'amélioration du service public de la justice et au rapprochement de celle-ci du justiciable. Seulement, on ne saurait faire abstraction des exigences de la législation algérienne, qui doit, elle aussi, respecter les Conventions internationales signées par notre pays, surtout celles se rapportant à la lutte contre la nouvelle criminalité. H. A.