24 heures après l'annonce de sa disparition à quelque 600 mètres en dehors de la plage surveillée de Bahara, à l'extrémité orientale de la wilaya de Mostaganem, les services de la Protection civile s'acharnaient encore, dans l'après-midi d'hier lundi, à redoubler d'efforts en vue de retrouver le corps d'un estivant de 31 ans, originaire de la wilaya de Tiaret. Ce sera là la vingtième personne décédée par noyade, depuis l'ouverture de la saison estivale, à travers la côte mostaganémoise. Un triste et dramatique palmarès qui, avec approximativement le tiers des morts enregistrés jusque-là au niveau national, hisse Mostaganem à la tête du registre macabre de la saison estivale courante ! la canicule qui perdure depuis quelques semaines déjà sur le littoral mostaganémois, notamment dans sa partie Est caractérisée par un cadre de séjour particulièrement enchanteur, draine une foule immense d'estivants qui viennent, pour la plupart, de l'arrière pays, à l'instar des régions de Tiaret, Mascara, Chlef et Relizane. Délaissant les 21 plages ouvertes cette saison, sur lesquelles le disposi tif de surveillance des baignades semble irréprochable pour l'heure, nombreux sont les “aventuriers” qui font fi, et de la moindre précaution sécuritaire, et des consignes des services de la Protection civile. En dépit du danger encouru, des spots publicitaires de la Protection civile, nombre de jeunes s'aventurent à taquiner la mort. Ainsi, la frime, l'imprudence et l'aventure outre mesure, alourdissent le bilan macabre de la saison estivale. M. O. T.