Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a mis l'accent lundi à Tizi-Ouzou sur la la nécessité de «maintenir la mosquée à l'écart de la politique, dans le but de préserver la cohésion de la société». Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Bouabdallah Ghlamallah, a mis l'accent lundi à Tizi-Ouzou sur la la nécessité de «maintenir la mosquée à l'écart de la politique, dans le but de préserver la cohésion de la société». «Nous pouvons être en désaccord dans les domaines politique, social, culturel et autres, mais nous ne pouvons nous permettre aucune controverse sur l'islam, socle du pacte social, qu'il convient de consolider, en privilégiant ce qui unit et en évitant ce qui désunit», a affirmé le ministre lors d'une rencontre avec des représentants des villages de la commune d'Aghrib, située à 40 km à l'est de Tizi-Ouzou. Ces propos ont été tenus par M. Ghlamallah pour signifier que le différend qu'avait vécu la localité, suite au refus de construction d'une mosquée par une partie de ses citoyens, est «sans gravité» et aurait pu passer inaperçu sans sa «politisation tant par ceux qui ont soutenu la concrétisation de ce projet que par ceux qui s'y sont opposés». Agence