Les éleveurs de la wilaya de Souk Ahras ont été invités lundi à adhérer au programme national de l'insémination artificielle et à généraliser cette méthode moderne de reproduction. Au cours d'une réunion «d'étude et de travail techniques», organisée à Bir Bouhouch, en présence de représentants du Centre national d'insémination artificielle, de l'Institut régional pour l'industrie du bétail d'Annaba et de nombreux éleveurs bovins spécialisés dans la reproduction, le représentant de l'Inspection vétérinaire de la daïra, a souligné, à cet égard, que «l'insémination artificielle est une technique moderne, systématiquement utilisée dans les pays développés», observant que dans «notre pays elle demeure limitée aux fermes pilotes». Il a énuméré en ce sens les nombreux avantages pouvant être obtenus dans le recours à cette technique qui permet notamment de planifier la reproduction, sélectionner les races, prévenir les zoonoses et assurer la santé du cheptel. Dans ce contexte, le directeur des services agricoles a indiqué que l'insémination artificielle a été introduite dans la wilaya de Souk Ahras en 1988, à l'initiative de la coopérative des reproducteurs de bétails. Après la restructuration des coopératives agricoles en 1989, les équipements de reproduction artificielle ont été confiés aux services de l'agriculture de la daïra de Sedrata qui a mis en oeuvre un programme de développement de cette technique, en associant les éleveurs. Agence