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Journée d'étude sur l'application des dispositifs d'épuration
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 05 - 2011

Sous le haut patronage de M. Abdelghani Zaâlan, wali de la wilaya de Béchar, le Cabinet d'études techniques pluridisciplinaires de la Saoura de la daïra d'Abadla a organisé le dimanche 8 mai, à la maison de la culture de Béchar, sous la présidence de M. Benamara El Habib une journée d'étude sur l'application du dispositif d'épuration par lagunage à filtre de gravier et plante de roseaux.
Des responsables des directions de l'exécutif étaient invités, notamment ceux de la direction de l'environnement qui est sollicitée le plus pour encourager la société à se protéger contre toutes les formes de pollution qui nous entourent chaque jour. Cette journée d'étude a pour but de communiquer et de mettre en œuvre toutes les solutions dans le cadre des recommandations pour être appliquées. A l'échelle nationale, il existe une centaine de stations de traitement d'eaux usées, avec une capacité annuelle de 550 millions de mètres cubes à travers le territoire national, mais seulement 50 % fonctionnent. Le reste des stations, si elles ne nécessitent pas de réhabilitation parce qu'elles sont récentes, ne fonctionne pas forcément correctement. Il en est d'ailleurs de même pour les stations d'épuration des effluents industriels. Les constats de dysfonctionnement et de mise à l'arrêt sont déterminés par les facteurs suivants : la mauvaise conception de certains ouvrages, l'inadéquation de certains équipements, le manque de pièces de rechange et de réactifs chimiques, l'absence de contrôle de la qualité de l'eau traitée, l'inexpérience et la sous-qualification du personnel d'exploitation, la non-maîtrise des techniques de l'épuration d'eaux usées, l'insuffisance d'exploitation et de maintenance des réseaux d'assainissement reliés à ces ouvrages et la présence, dans certains cas, d'effluents industriels toxiques inhibant les processus d'épuration dans les ouvrages intégrant une filière biologique. Le plan d'action d'asservissement d'épuration fait partie des procédés qui n'intègrent que très peu d'éléments électromécaniques comme le lagunage naturel qui semble parfaitement adapté dans certaines régions du pays, notamment dans les hauts plateaux et le Sud, car cela exige beaucoup d'espace et d'ensoleillement. Dans ce contexte, ces considérations, qui sont généralisables à l'ensemble des ouvrages installés sur le territoire national, sont une motivation pour répondre efficacement à la commande. L'oued Béchar divise la ville en deux parties. D'autres oueds qui traversent et qui passent à proximité des agglomérations urbaines et des zones industrielles, comme c'est le cas à El-Harrach, Saïda, Tébessa, Djelfa et Chlef, causent de gros problèmes d'incommodités et d'insalubrité aux riverains. Ces oueds véhiculent des rejets très pollués et leur capacité auto-épuratrice ne suffit plus à résorber la charge de pollution. Ils se sont transformés en égouts géants à ciel ouvert. Affecter la qualité des eaux superficielles, c'est aussi affecter les eaux souterraines. Pour exemples, les nappes de la Mitidja, d'Oran… ont atteint des teneurs en nitrate de 200 mg/1, dépassant de loin les seuils admissibles. Les nappes d'El Oued et Ghardaïa ont été complètement compromises à cause de leur dégradation avancée par les eaux. Par ailleurs, actuellement, nous assistons à la recrudescence des maladies transmissibles. Les principales sont étroitement liées aux insuffisances constatées en matière d'approvisionnement en eau potable et de gestion des eaux usées. Il est à signaler que, depuis 1991, un certain nombre de flambées épidémiques de fièvre typhoïde a été observé dans certaines wilayas du pays. Toutes ces épidémies sont la résultante de la contamination probable des eaux potables par les eaux usées. Les procédés d'épuration utilisés en Algérie ont pour objectif principal d'éliminer la pollution organique et sont à 54 % pour le procédé à boues activées, 36 % pour le lagunage naturel et 10 % pour le lagunage aéré. Le lagunage naturel présente, grâce à ses nombreux avantages, une alternative idéale pour notre pays, car réunissant toutes les conditions favorables à son bon fonctionnement. Ce procédé biologique est peu onéreux car faisant intervenir les micro-algues et les bactéries dans l'épuration des eaux usées. De nombreuses recherches sont actuellement menées afin de mieux comprendre les phénomènes intervenant dans le sol pour l'épuration, l'influence des conditions climatiques, les tailles et formes des lits, la charge hydraulique et le type de plantes utilisées. La mise en valeur des techniques d'épuration des eaux usées domestiques par les lits plantés de macrophytes est la solution durable de l'épuration en général. Mohammed Smaïl

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