Avec l'avènement des réseaux sociaux, des smartphones et des applications comme Bump qui permettent de partager des coordonnées personnelles d'un appareil à l'autre, les hommes et femmes d'affaires épris de nouvelles technologies se détournent des cartes de visites traditionnelles. La société sud-coréenne Hicel estime que les cartes de visite traditionnelles ont toujours leur place aujourd'hui, mais qu'elles ont besoin d'un petit coup de pouce pour ne pas devenir obsolètes. Hicel s'est donc lancé dans la production de masse de cartes de visites équipées d'une puce NFC (communication en champ proche), d'un code QR et de fonctionnalités dites «intelligentes». Les cartes de visites numériques d'Hicel font le pont entre mondes réel et virtuel en facilitant l'échange de coordonnées. Grâce au NFC et au code QR, elles peuvent être aisément transférées de la carte à un smartphone. Ces cartes permettent également de stocker de grandes quantités de données (liens vers des sites web ou des réseaux sociaux, adresses e-mail, CV) qu'il serait impossible de loger dans une carte traditionnelle. Hicel n'est pas la seule entreprise à proposer des cartes de visite futuristes. La société américaine Cisco serait en train de plancher sur une carte dotée du NFC. Le réseau social LinkedIn s'articule autour du concept du partage de contacts professionnels. Des sites de cartes de visites comme Retaggr ont pour objectif de regrouper tous les profils en ligne d'un internaute en une seule carte facile à lire. L'application Bump permet aux utilisateurs de smartphones «d'entrechoquer», («to bump» en anglais) deux téléphones pour échanger les coordonnées, photos ou autres données qu'ils contiennent. Pour les personnes ne disposant pas de smartphone, il existe des produits comme les scanners NeatDesk et Dymo CardScan qui emploient la même technologie pour entrer les coordonnées obtenues dans une base de données présente sur votre ordinateur.